Principaux neuroleptiques
- Neuroleptiques "cachés" (neuroleptique ou contenant un neuroleptique).
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- Antinauséeux :
- Le métoclopramide trouvée dans le Primperan ®, Anausin ®, Cephalgan ®, Chlorhydrate de Métoclopramide ® Renaudin (sol inj), Métoclopramide Merck ®, Migpriv ®, Prokinyl ® LP
- La métopimazine/ Vogalene ®
- Somnifères:
- L’acépromazine en association avec l'Acéprometazine : Noctran ®
- L’acépromazine seule : Mépronizine ®
- L'alimémazine : Théralène
- LA Doxylamine : Donormyl.
- Le Prométhazine : Phénergan
- Traitement non hormonal des bouffées de chaleur :
- le véralipride : Agréal ®
- Problèmes neuropsychiatriques :
- le sulpiride : Dogmatil ®
- La Cinnarizine Sureptil ®, déficit cognitif et neurosensoriel du sujet âgé
- Anti-vertigineux :
- L’ Acétylleucine : Tanganil ®
Terminologie neuroleptique / antipsychotique
La différence d'usage entre les termes neuroleptique et antipsychotique recouvre à la fois une dimension historique, linguistique mais aussi théorique. Historiquement, le terme « neuroleptique » est apparu sous la plume des deux médecins français Jean Delay et Pierre Deniker découvreurs des effets antipsychotiques de la chlorpromazine. Le dictionnaire Trésor recense le premier usage de ce terme dans une publication de 1955. Le mot tire son origine des radicaux « neuro- » (qui a trait au nerf, nerveux) et « -leptique » (qui affecte en calmant, dérivé du grec saisir). À l'époque, les termes « neuroplégique » (du grec ancien plettein, « frapper »), « ataraxique » (voir Ataraxie) ou « tranquillisant majeur » étaient aussi rencontrés mais sont aujourd'hui tombés en désuétude. Le terme antipsychotique (qui date aussi des années 1950) fait référence plus précisément aux effets de ces médicaments sur les troubles psychotiques. Il s'est notamment imposé par la volonté des psychiatres américains de se débarrasser d'un terme connoté : le syndrome extra-pyramidal, dit aussi syndrome neuroleptique, était un effet secondaire gênant de ces médicaments. Ces deux termes sont donc souvent employés comme synonymes, les médecins français préférant le premier, alors qu'on trouve fréquemment utilisé le terme antipsychotique dans la littérature psychiatrique anglo-saxonne. Toutefois, l'apparition des neuroleptiques de deuxième génération a un peu modifié cet usage. On utilise désormais fréquemment « antipsychotique » sans autre précision pour désigner les neuroleptiques atypiques.
Effets secondaires
Les neuroleptiques produisent une variété énorme de troubles neurologiques sévères, avec un taux d'occurrence extrêmement élevé.
- Un risque particulièrement grave des neuroleptiques est l'apparition d'un syndrome malin des neuroleptiques qui peut engager le pronostic vital... Au vû d'un taux sous-évalué de 1%, Maxmen et Ward (1995,p. 33) estiment que 1000 à 4000 morts aux États-Unis résultent chaque année du syndrome malin des neuroleptiques.
- L'akathisie
Une autre variante de dyskinésie tardive (TD) est l'akathisie tardive. L'individu est virtuellement torturé de l'intérieur, dans son corps, par une sensation d'irritabilité, souvent au point de souffrir constamment.
- Le risque de dyskinésies tardives, apparaît après des mois ou des années de traitement par neuroleptique. Ce sont des mouvements anormaux de la face et des membres. La dyskynésie tardive est une réaction potentiellement irréversible aux drogues neuroleptiques. Elle afflige communément le visage, les yeux, la bouche et la langue. Selon les sources médicales les dyskinésies surviennent dans 20 à 40 % des traitements chroniques.
- Les autres effets secondaires des neuroleptiques sont nombreux; parmi eux, on compte des problèmes cardiaques sévères (arythmie), des spasmes musculaires (dystonies), l'impuissance sexuelle, une prise de poids d'importance variable, une hypotension orthostatique, sécheresse de la bouche, constipation, rétention d'urine (affection prostatique), photosensibilisation, certains symptômes moteurs de type parkinsonien (troubles de coordination, tremblements, mouvements involontaires du visage)... Hyperprolactinémie pouvant conduire, lors d'un traitement prolongé, à de l'aménorrhée, de la galactorrhée et de la gynécomastie ; réduction de la sécrétion des gonadotrophines. Ces effets dépendent de la sensibilité de la personne et s'atténuent parfois avec le temps, sinon par la prise de médicaments complémentaires.
- Rares : colites ischémiques (surtout les phénothiazines, mais aussi le clozapine, l'olanzapine, la rispéridone). La prescription des neuroleptiques est formellement contre-indiquée chez les enfants.
Le Dr David Graham (FDA), qui a sonné l'alarme sur le Vioxx, a déclaré au Congrès que les neuroleptiques atypiques comme le Zyprexa tuent quelque 62000 personnes par an dans les utilisations non approuvées.
Le Dr David Healy, psychopharmacologiste, expert internationalement reconnu, a fait remarquer que le taux de suicide, de mort et de tentatives de suicide liées au Zyprexa ayant eu lieu pendant les essais cliniques de pré-commercialisation a été "le plus élevé que tout autres médicaments psychotropes dans l'histoire".