Cet article porte sur la neurofibromatose de type II qui n'a aucun rapport clinique et génétique avec la neurofibromatose de type I
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Autre nom | Neurinome bilatéral de l'acoustique | |||
Référence MIM | 101000 | |||
Transmission | Dominante | |||
Chromosome | 22q12.2 | |||
Gène | NF2 | |||
Empreinte parentale | Non | |||
Mutation | Voir article | |||
Mutation de novo | 50 % | |||
Nombre d'allèles pathologiques | - | |||
Anticipation | Non | |||
Porteur sain | sans objet | |||
Incidence | 1/25 000 | |||
Prévalence | 1/100 000 | |||
Pénétrance | 100 % | |||
Nombre de cas | Inconnu | |||
Maladie génétiquement liée | Aucune | |||
Diagnostic prénatal | Possible | |||
Article principal | Phacomatose | |||
Liste des maladies génétiques à gène identifié |
La neurofibromatose de type II est une maladie génétique se caractérisant par le développement de tumeurs bénignes : schwannomes vestibulaires bilatéraux.
Bien que ces tumeurs nerveuses soient bénignes, le nombre et la localisation de celles-ci entraînent une morbidité et une mortalité significative puisque l'âge moyen de décès est de 36 ans chez les individus atteints.
La neurofibromatose de type II est une phacomatose dont le mécanisme est un problème de différenciation du tissu ectodermique chez l'embryon.
La maladie a été décrite la première fois en 1822. Son caractère héréditaire est noté en 1920. Son gène a été identifié en 1993.
Elle concerne 1 naissance sur 25 000.
Le gène NF2 est le seul gène connu responsable de neurofibromatose de type II. Plusieurs mécanismes sont responsables de son dysfonctionnement :
Ce gène code une protéine, appelée merlin ou schwannomine, inhibant la croissance de certaines tumeurs et composée de 595 acides aminés.
La maladie est de transmission autosomique dominante, avec une pénétrance de près de 100% après l'âge de 60 ans.
Comme toute maladie génétique, elle peut être transmise aux descendants ou apparaître de novo par mutation. Si cette mutation a lieu lors de l'embryogenèse, seule une partie de l'individu est alors porteuse de celle-ci. On parle alors de mosaïque, donnant des formes partielles de la maladie. Cela serait le cas de près d'un tiers des malades sans antécédent familial, cette proportion pouvant doubler en cas de forme unilatérale de schwannome.
La mutation responsable peut être détectée chez l'individu asymptomatique (ne présentant aucun signe), en particulier chez les descendants d'un sujet atteint.
Les critères diagnostics suivant, appelés « critères de Manchester » sont nécessaires pour établir précocement le diagnostic :