Le néon est le second gaz rare, il possède 40 fois la capacité de réfrigération de l'hélium liquide et trois fois celle de l'hydrogène liquide (à volume égal). Dans la plupart des applications, c'est un réfrigérant moins cher que l'hélium.
À des tensions et des courants normaux, le néon a la décharge la plus intense de tous les gaz rares.
C'est par une généralisation abusive qu'on dénomme néons tous les tubes fluorescents et notamment ceux des enseignes lumineuses. Seul le rouge est en effet possible avec le néon et les autres couleurs sont, soit obtenues avec d'autres composés (hélium-jaune, CO-blanc, argon-violet, argon/mercure-bleu), soit produites par un revêtement fluorescent excité par un rayonnement ultraviolet.
La couleur orange rougeâtre que le néon émet dans les tubes néon est largement utilisée pour les signaux publicitaires. « Néon » est devenu le nom donné à ce type de lumière bien qu'en réalité de nombreux autres gaz soient utilisés. Il s'agit d'un abus de langage, en particulier pour l'éclairage domestique; il s'agit en réalité de tubes fluorescents ou tubes luminescents (de leur nom officiel).
Autres utilisations :
Le néon liquéfié est utilisé commercialement comme réfrigérant cryogénique.
Néon vient du grec νέος (neon) qui signifie « nouveau ».
Sir William Ramsay et Morris Travers ont découvert le néon en Grande-Bretagne, dans l’air liquéfié, en 1898. Il appartient au groupe 18 du tableau périodique, il est donc dans la famille des gaz inertes, composé de 10 neutrons, 10 protons ainsi que de 10 électrons. Le néon est présent dans l’atmosphère à une concentration de 0,0018 %. On peut le trouver à l’état naturel sous trois formes isotopiques : 20Ne (le plus abondant), 21Ne et 22Ne.