Mycoplasma genitalium est un petit parasite, une bactérie de très petite taille, à très petit génome et dépourvues de paroi cellulaire dure, mais dotée d'une extrémité spécialisée dans l’adhérence aux cellules hôtes (cette extrêmité est appelée « tip »). Elle vit dans l'épithélium cilié de certaines cellules, uniquement dans le tractus urogénital des primates (homme compris) et dans les voies respiratoires.
M. genitalium est la plus petite bactérie vivante connue et la seconde plus petite bactérie depuis la découverte de Carsonella ruddii. Jusqu'à la découverte de Nanoarchaeum en 2002, M. genitalium était également considérée comme étant l'organisme avec le plus petit génome (à part les virus).
Des co-infections sont possibles avec d'autres mycoplasmes et/ou avec d'autres pathogènes. Le nombre de bactérie par ml d'échantillon est très variable : Dans une étude tunisienne ayant porté sur 20 malades pour 186 ayant consulté pour urètrites, les quantités de bactéries trouvée variaient de 4x104 à 2x10 8 bactéries/ml dans les échantillons analysés.
Les études de prévalence, récentes, indiquent de 7 à 38% de porteuse chez les femmes consultant dans un centre de MST, mais ce chiffre pourrait sous-estimer la réalité, faute de contrôles des personnes asymptomatiques.
• Endométrites, salpingites et infertilité : peu d'études sont disponibles, mais - 9 patientes victimes d'endométrites sur 58 (soit 16%) portaient des Mycoplasma genitalium (Cohen, Lancet, 2002) - études sérologiques chez femmes avec salpingites - preuves indirectes d'infertilité
La bactérie peut être recherchée dans différents types de prélèvements (endocol, prél. per-coelio, urètre, urines, sperme, anus).
Il n'y a pas de test de sérodiagnostic commercialisé et la sérologie (dans ses formes les plus sophistiquées) ne joue un rôle que dans les études épidémiologiques, mais n'a pas de valeur dans le diagnostic.
Un test par amplification d'acides nucléiques (TAAN) est le seuls outil diagnostic disponible,
M. genitalium présente une réaction croisée avec M.pneumoniae.
la confirmation se fait par la PCR classique, avec différentes cibles possibles (ARNr 16S, gène de l’adhésine MgPa...)
C'est à partir de M. genitalium qu'a été fabriquée, en 2007, Mycoplasma laboratorium, une bactérie construite autour d'un chromosome de synthèse.
L'UNG est traitée par antibiothérapie
Des échecs documentés existent pour les antibiotiques suivants :