Accès au site de la Fédération Française de Musicothérapie (FFM) : http://www.musicotherapie-federationfrancaise.com/
Il existe plusieurs lieux de formation à la musicothérapie. Une liste exhaustive est proposée par la cité de la musique
http://mediatheque.cite-musique.fr/masc/?INSTANCE=CITEMUSIQUE&URL=/mediacomposite/cim/30_Metiers_de_la_musique/60_ani/30_musicotherapie.htm
Il n'y a à ce jour aucun diplôme d'Etat de Musicothérapie.
Les universités de Montpellier III et de Nantes proposent des formations de longue durée sanctionnées par des diplômes d'université. Elles se situent dans le cadre de la formation initiale et de la formation continue. accès au site de l'Université Paul-Valéry Montpellier III : http://www.univ-montp3.fr http://www.musicotherapie-montpellier.fr accès au site de l'Institut de musicothérapie de Nantes http://www.musicotherapie-nantes.com/
Des formations sont proposées par des structures privées. Elles s'adressent à des professionnels (enseignants, éducateurs, musiciens, personnel soignant...) et se situent dans le cadre de la formation continue. Elles se déroulent sous forme de sessions d'une semaine, le nombre de sessions varie selon les écoles. A l'issue de la formation, un écrit est demandé pour obtenir un certificat à la pratique de la musicothérapie.
atelier de musicothérapie de bordeaux http://www.ambx.net atelier de musicothérapie de bourgogne http://www.amb-musicotherapie.com
La musicothérapie active est axée sur des productions sonores au moyen de la voix, les percussions ou autres. Le sujet devient créateur et s'exprime à travers la musique et les sons. Cette pratique découle généralement de pédagogies actives (inspirées de celles de Carl Orff, Edgar Willems ou Émile Jaques-Dalcroze). La technique de Tomatis, de ses élèves et des dissidents qui s'en sont séparés, comporte elle aussi une phase active pendant laquelle le sujet chante, répète certains phonèmes ou lit à haute voix dans le système d'amplification et de filtrage dynamique connu sous le nom d'oreille électronique.
Concrètement, il s'agit essentiellement d'un travail sur la communication non verbale. Le principe est l'ouverture de canaux de communication avec des personnes en rupture de communication (voir travail de Rosolato G, qui s'inspire du travail de Palo Alto et travail de Benenzon R). En France ces travaux ont été repris et traduit par Gerard Ducourneau.*
D'autres initiatives, parmi lesquelles celle que promeut la Mutualité Française pour dynamiser et "déverrouiller" les patients atteints de Maladie de Parkinson, utilisent des exercices en groupe circulaire de chants connus et aimés par les patients, sous la direction d'un chanteur professionnel. Des moments de musicothérapie réceptive à base de chants lyriques sont également utilisés. Le tout étant encadré par une équipe médicale et une orthophoniste.
Autres techniques : la thérapie vocale (Méthode La Voix qui guérit) et le chant harmonique thérapeutique (Méthode Harmonicothérapie) conçues par Philippe Barraqué, ethnomusicologue (Université de Paris8), musicothérapeute. L'Euphonie Vocale, musicothérapie vocale, créée par Mireille Marie, artiste et pédagogue qui intègre des mouvements corporels du Yoga des derviches, des chants sacrés et du chant improvisé.
La musicothérapie réceptive est fondée sur l'écoute d'extraits musicaux ou de sons (sonothérapie). Le programme sonore est établi après un entretien et un test de réceptivité musicale comme celui du docteur Jacqueline Verdeau-Pailles. Selon la technique établie par Jacques Jost et Edith Lecourt, une séance de musicothérapie réceptive associe trois fragments d'œuvres musicales dont l'audition successive constitue trois étapes thérapeutiques : apaisement, détente, relaxation. La méthode développée par Jean-Marie Guiraud-Caladou ('bande en U') nommée détente psychomusicale propose elle aussi trois phases ; successivement l'apaisement, la détente puis la redynamisation. [1] La pratique tomatisienne table plutôt sur l'audition de sons filtrés de manière variable selon leurs propres caractéristiques grâce à divers appareils qui reprennent tous l'idée de filtrages (ou d'adjonction sonores) dépendant de l'amplitude (oreille électronique, sémiophone, lexiphone, appareil de Bérard, variophone, akousmatix, etc.).
La biomusicothérapie, méthode élaborée par le docteur Léon Bence et le compositeur Max Méreaux, est née de la rencontre de la musicologie traditionnelle et de la neurophysiologie; elle est fondée essentiellement sur l'action du son au niveau organique. C'est une musicothérapie réceptive extrêmement personnalisée : les extraits d'œuvres sont déterminés en fonction de deux critères fondamentaux :
La question surgit par période : la musicothérapie aide-t-elle la personne ? Et si oui en quoi ?
De là, deux courants principaux théoriques, l'un plus proche de la psychosonique, l'autre mieux compris dans l'esprit de l'art-thérapie
nous pouvons rajouter un troisième courant (en réponse à la première question ) qui donne une définition autre de la musicothérapie : elle permet l'ouverture de "canaux de communication " à travers des moyens corporo-sonoro-musicaux . Cette conception ne laisse que peu de place à l'utilisation de la musique à des fins thérapeutiques liées à un prétendu pouvoir intrinsèque de la musique. Elle est basée sur la conception d'un sujet en relation avec son environnement, le but étant d'améliorer la qualité du contact avec cet environnement.