Les informations sont envoyées de manière numérique (c’est-à-dire non analogique), en série, à une vitesse de 31 250 bauds, soit approximativement 3,8 Ko/s. Chaque connexion envoie des messages musicaux standard, comme note-on (début de note), note-off (fin de note), volume, pitch-bend (modulation de la hauteur de la note) et des signaux de modulation codés avec un identificateur de canal (il peut y en avoir jusqu’à 16).
Les messages de note vont du C-1 (note 0, située 5 octaves en dessous du C4 situé sous la partition en clé de sol, soit 8,175 Hz) au G9 (note 127, soit 5 octaves au-dessus du sol moyen soit 12 557 Hz) avec une résolution d’un demi-ton. Le pitch peut être réglé de ± 1⁄2 ton avec une précision d’1⁄4 096 de demi-ton au moyen du message pitch-bend. On trouve ainsi des convertisseurs MIDI pour la plupart des instruments de musique (trompettes, guitares, etc.). Cela permettra, par exemple, de jouer du piano avec une guitare ou encore du synthétiseur avec une trompette.
Le MIDI peut être utilisé pour jouer des gammes non tempérées. Aucune standardisation n’existe pour l’instant ; cependant certains constructeurs d’instruments MIDI proposent des fonctions microtonales plus ou moins développées à l’aide de messages propriétaires que l’on peut enregistrer et transmettre avec les messages système exclusif (SysEx).
Issue de la notation MIDI des hauteurs musicales, l’unité dénommée midicent, non officielle mais très pratique, est souvent utilisée pour noter les accords non standard et les analyses acoustiques. Chaque midicent correspondant alors à un centième de demi-ton, les rang des centaines et milliers de la valeur indiquant la hauteur MIDI standard : le do 3, noté 60 avec la norme MIDI, est noté : 6 000 en midicent, un do 3 augmenté d’un quart de ton : 6 050, un ré 3 : 6 200… (cette unité n’est donc pas incluse dans la norme MIDI, elle en est seulement issue).
La possibilité de multiplexer 16 canaux sur un seul fil permet de contrôler plusieurs instruments.
De la même manière, on trouve des connexions MIDI sur des appareils du type de pédalier d’effets pour guitariste, le midi servant dans ce cas à changer les programmes ou à les moduler en cours de jeu. On trouve aussi des connexions MIDI sur les consoles lumière type jeux d’orgue afin de séquencer les différents éclairages. On en trouve aussi sur les magnétophones numériques pour la synchronisation des commandes de transport.
Les contrôleurs MIDI sont des surfaces de contrôles pouvant posséder des touches, des fader, des pads ou des boutons rotatifs. Ces contrôleurs ne sont pas des périphériques de gestion du son ou de restitution ; ils ne produisent que des données MIDI. Jean Michel Jarre utilisait une harpe virtuelle comme surface de contrôle. Ces contrôleurs peuvent avoir un écran LCD rétro-éclairé. Quels que soient les éléments qui composent la surface de contrôle, tous les boutons, curseurs, faders, touches, pads sont assignables à chaque élément de l’interface visuelle du logiciel grâce à des setups (fichiers de configuration). En concert pour l’éclairage, le MIDI laisse place au protocole de communication basé sur cable XLR : le DMX (voir X10).
Dans un ensemble de connexions MIDI, on utilise le « clavier maître » pour piloter des expandeurs, des synthétiseurs, des séquenceurs, ou d’autres instruments compatibles afin d’enregistrer des séquences MIDI, écrire de la musique ou produire de la musique. Les codes MIDI traduisent le jeu du musicien sur un clavier (MIDI ou d’un synthétiseur). La particularité d’un bon clavier maître est d’offrir un toucher lourd (type toucher de mécanique de piano) et de posséder les fonctions de vélocité et de répétition de pressions (after-touch). Il peut également permettre la division du clavier (split) en plusieurs portions pouvant envoyer chacune les commandes MIDI sur des canaux différents.
Les contrôleurs midi peuvent aussi être des surfaces de contrôle USB et MIDI sensibles au toucher sous forme de pad. Ces pads peuvent être sensibles à la vélocité et à la tenue et lumineux. Ces contrôleurs sont utilisés dans le domaine musical
Les pédales permettent de moduler le son d’un instrument. Il existe des pédales d’expression ou de modélisation. Recouvertes de caoutchouc, elles utilisent souvent des connecteurs de type jack 6,35 mm. Ces contrôleurs sont utilisés dans le domaine musical comme pédale de
Ces molettes sont horizontales (Jog wheel) ou verticales (roulette molette) et possèdent souvent des boutons à proximité. Ces contrôleurs sont utilisés dans le monde des DJ : la surface de contrôle permet de remplacer les platines de lecture disque et de mixer facilement (voir le site de DeckaDance pour connaître une liste assez exhaustive des périphériques MIDI compatibles DJ)
Ce type d’interface provient des console de mixages comme la surface de contrôle Behringer BCF2000, ou la mackie control. Certaines consoles ont des faders motorisés.
Cette interface se trouve sur des claviers maîtres. Ces périphériques utilisent un sous ensemble de la norme MIDI appelé MIDI Machine Control (MMC). Le MMC transmet des messages system Exclusive (SysEx) qui permettent de contrôler à distance des périphériques d’enregistrement et de reproduction audio/vidéo : play, fast, stop, pause, record, rewind. C’est l’équivalent du protocole LANC et JLip utilisé pour les magnétoscopes et les caméscopes de Sony et JVC (voir wikipédia en anglais).