Les petits s'appellent des souriceaux.
Le dimorphisme sexuel est peu apparent.
Le corps de la souris, couvert de poils, est séparé en trois parties :
Porte latéralement les deux paires de membres, ventralement les mamelles et les orifices urinaire, génital et anal.
Les membres sont composés de trois segments
La main possède quatre doigts bien développés, terminés par des griffes, le pouce étant atrophié. On peut observer trois callosités interdigitalles et deux callosités basales.
Le pied possède cinq doigts, bien développés et terminés par des griffes. Aux points d'appui se sont développées des callosités dont la disposition est spécifique.
Les mamelles
La souris possède cinq paires de mamelles :
Les orificices urinaire, génital et anal
Chez la femelle : l'urètre s'ouvre en avant du vagin au sommet d'une papille urinaire. Le vagin s'ouvre au niveau de la vulve. L'anus est séparé de la vulve par un court périnée.
Chez le mâle : les orifices urinaire et génital sont confondus à l'extrémité du pénis, normalement cachés dans un repli cutané, le prépuce. Les testicules normalement intra-abdominaux peuvent descendre chacun dans un diverticule de la cavité abdominale recouvert d'un sac cutané, le scrotum.
L'anus est localisé à la base de la queue.
Mesurant 5 à 10 cm, elle est aussi longue que le tronc et la tête.
Elle est recouverte d'écailles cornées épidermiques disposées en anneaux entre lesquelles s'insèrent quelques poils très courts.
La souris peut entamer une nouvelle gestation toutes les six semaines.
La souris commune a été et continue à être beaucoup utilisée comme organisme modèle en biologie, que ce soit en génétique, en embryologie, en oncologie, en pharmacologie ou en toxicologie.
La souris a en effet plusieurs avantages tel qu'un cycle de vie court, un élevage facile à faible coût , une faible taille, le fait que cela soit un mammifère avec un génome proche de celui de l'homme, le nombre important d'études déjà réalisées sur elle ou encore une natalité importante.
La souris « nude » a un système immunitaire déficient, ce qui permet aux tumeurs humaines de pousser sur ces souris quand elles sont greffées. L'avantage de ce modèle est que les tumeurs sont très pures (non contaminées par des cellules normales) et que de nombreux traitements, parfaitement standardisés peuvent être essayés.
En génétique, les généticiens ont créé de très nombreuses lignées de souris transgéniques, qui sont un outil très précieux pour leurs recherches. Une structure américaine, le Jackson Laboratory, possède toutes les lignées de souris transgéniques existantes.
En toxicologie, des indicateurs, comme la DL50 qui est un indicateur de la toxicité aigüe, sont souvent déterminés sur la souris.
Il s'agit d'une souris dont le patrimoine génétique de ses cellules a été modifié artificiellement.
La méthode la plus simple est d'injecter le segment d'ADN comportant le gène à étudier directement dans le noyau de l'œuf fécondé. En cas de succès de l'opération, le gène est incorporé en un ou plusieurs exemplaires de façon aléatoire.
Une méthode plus sophistiquée permet de modifier directement un gène, aboutissant à une souris KO (« Knock-out » avec inactivation d'un gène) ou KI (« Knock-in ») avec insertion d'un gène actif :
La souris blanche, qui se reproduit facilement et abondamment en captivité, est une source de protéines appréciée par les éleveurs de petits animaux carnivores. Par exemple pour nourrir les serpents.
Les souriceaux sont proposées à différents âges:
La souris d'élevage est un petit animal vif et curieux, facile à se procurer et à apprivoiser.
On préconise en général 600 cm²/souris, soit une cage de 30x20 cm pour une souris, ce qui est minuscule représente le format d'une feuille A4 ! On conseillera de laisser ces petites cages de côté, ou, à la rigueur, pour le transport. Une cage de, au minimum, 60x30x40 est confortable pour 2, voire 3 souris. Les mâles préférant en général rester seuls, on choisira alors une cage de 45x30x30, assez spacieuse pour une souris seule. Les accessoires fréquemment présent dans une cage sont : un biberon pour l'eau (à changer tous les jours !), une gamelle en céramique, plastique ou métal (pour être facilement lavable), une roue (en plastique, pas de roue en métal avec les rayons qui peuvent coincer la queue de la souris, et d'un diamètre d'environ 14 ou 15 cm ; on peut en placer plusieurs s'il y a plusieurs souris et que la cage est assez grande), des tunnels en plastique (vendus dans les animaleries), en carton (rouleau de papier toilette) ou on peut même créer un réseau de galeries avec des tuyaux de plomberie (en vente dans les magasins spécialisés ou magasins vendant des accessoires pour piscine), une petite maison (en bois, céramique, verre : mieux vaut éviter le plastique qui entraîne de la condensation) et une poignée de matériaux pour se faire un nid confortable, composée de foin non-poussiéreux, mouchoirs blancs ou papier toilette, des feuilles séchées de noisetiers... (le « coton pour hamster » n'est pas bon pour les souris).
La souris a une urine qui peut avoir une odeur très forte. Une cage et une litière adaptées (litière végétale non toxique comme du lin, du chanvre/chambiose ou des rafles de maïs) d'une couche d'environ 2 cm. Une ventilation suffisante (pas d'aquarium dont la hauteur des parois soit supérieure à la largeur...), une densité de population raisonnable (au minimum 600 cm² par souris) et des nettoyages fréquents (au minimum 1 fois/semaine !) préviennent d'éventuels problèmes d'odeur dus à la formation d'ammoniaque par dégradation des urines. La souris ne dort généralement pas la nuit, il est donc conseillé de ne pas laisser de cages dans les pièces de repos, au risque d'insomnies.
Plutôt omnivore, tendance à l’obésité, préférer des aliments simples comme des granulés complets ou des bouchons, légumes, fruits (frais ou secs) et puis le fromage... (avec modération) Dans le commerce, on trouve des mélanges adaptés aux besoins des souris ; ils sont composés de différents mélanges de graines, de foin et de cendre brute. Les aliments que l'on peut leur apporter en supplément aux aliments trouvés dans le commerce sont : pain dur, viandes blanches pour un apport en protéines auxquelles il convient de préférer un apport de graines riches comme celles de tournesol ou encore de petits insectes vivants comme des larves de ténébrions (vers de farines) et des légumes (à donner avec modération car sinon cela pourrait être source de diarrhée) qui sont à retirer le plus vite possible car la souris aura tendance à en mettre une partie en réserve dans un coin de sa cage : si elle venait à manger un légume alors qu'il est en décomposition, cela pourrait entrainer des dérangements intestinaux sévères. Les agrumes et la laitue sont à proscrire ainsi que tous les produits contenant des alcaloïdes, de la théobromine ou une acidité en excès [réf. souhaitée].
Il faut veiller à ce que l'alimentation des souris ne soit pas trop riche en graisses (par exemple il est préférable de ne pas leur donner de cacahuètes, de fromage, ni trop de graines de tournesol)[réf. souhaitée].
Deux souris sans distinction de sexe cohabiteront sans aucun problème tant qu'elles sont issues de la même portée. Par contre, si l'on intègre une nouvelle condisciple à une souris déjà installée, il faut prendre de grandes précautions comme pour la plupart des rongeurs sociaux.