Mont Ararat - Définition

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Anomalie d'Ararat

L'anomalie d'Ararat est une forme non identifiée apparaissant sur quelques photographies des étendues enneigées du sommet. Quelques littéralistes bibliques avancent qu'il pourrait s'agir des restes de l'arche de Noé, échouée sur ce mont selon la Bible. L'anomalie est située à l'extrémité nord-ouest du plateau occidental du mont Ararat, à 4 724 mètres d'altitude et à environ deux kilomètres du sommet.

Elle fut repérée pour la première fois en 1949 au cours d'une mission aérienne de reconnaissance de l'US Air Force.

Histoire

Histoire régionale

Le nom « Ararat » apparaît pour la première fois dans la Bible : le livre de la Genèse (8,4) identifie cette montagne comme l’endroit où l'arche de Noé atteint la terre ferme après le Déluge. Le nom du royaume d'Ararat réapparaît en 2 Rois 19, 37, Isaïe 37, 38 et Jérémie 51, 27.

Ce nom correspond à celui d'« Urartu », nom dans les sources assyriennes de cet antique royaume qui s'est développé dans cette région et autour des grands lacs du haut-plateau arménien. Cœur de l'Arménie historique, la région passe au fil des siècles sous contrôle notamment romain, perse, byzantin arabe, seldjoukide, ottoman, russe puis, plus récemment, turc.

Première ascension

La montagne fut vaincue pour la première fois en 1829 par Friedrich Parrot, médecin russe, fils de Georges Frédéric Parrot, 1er recteur de l’université de Tartu (appelée Dorpat à l'époque) en Estonie, et quatre étudiants. Ce n'est qu'après deux tentatives infructueuses qu'il parvint au sommet, le 29 septembre 1829.

Occupation humaine

Outre les traces d'occupation humaine datant de l'âge du bronze, les récits médiévaux parlent d'un mont Ararat boisé, peuplé d'animaux et parsemé de hameaux. Il n'y a que deux sources dans l'Ararat : celle de la crête joignant le Petit et le Grand Ararat (Sardar Bourlakh) et la source Saint-Jacob, près de laquelle se trouvait le village d'Ahora (ou Arguri), dans le gouffre d'Ahora. Ce village possédait un couvent, le couvent de Saint-Jacob. Une légende raconte qu'aux premiers temps du christianisme en Arménie, un moine venu prier sur le mont sacré fut par trois fois ramené par les anges à son point de départ ; il décida alors de bâtir le couvent de Saint-Jacob. Lors de l'éruption phréatique du 20 juin 1840, un séisme provoqua dans le gouffre d'Ahora une coulée de rocs, de neige et d'eau qui détruisit Ahora et son couvent et déplaça même l'emplacement de la source. Depuis, il n'existe plus d'habitation permanente sur le mont Ararat, où la végétation est de nos jours maigre, constituée d'une steppe clairsemée où croissent quelques genévriers et quelques bouleaux. Seuls quelques semi-nomades kurdes profitent en été des pâturages d'altitude, surtout à proximité de la source Sardar Bourlakh, vers 2900 m d'altitude.

Le mont Ararat est souvent caché par les nuages et la légende dit qu'Alexandre le Grand, resté 15 jours à Erebouni par temps couvert, se soit exclamé au moment de son départ et en se tournant vers lui « dommage, Ararat, tu n'auras pas vu Alexandre »[réf. incomplète].

Galerie

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