Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie - Définition

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Introduction

Siège du ministère

Le Ministère de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie (文部科学省, Monbu-kagaku-shō?, littéralement « ministère des affaires culturelles et de la science ») est un des départements ministériels du Cabinet du Japon, officiellement traduit en anglais en Ministry of Education, Culture, Sports, Science and Technology (MEXT) et souvent abrégé en Monbushō (文部省?) ou Monkashō (文科省?).

Il a été créé le 6 janvier 2001, lors de la réorganisation du deuxième cabinet de Yoshirō Mori, par la fusion du ministère de l'Éducation et de la Culture (文部省, Monbushō?, littéralement « ministère des affaires culturelles », Ministry of Education, Science and Culture MSC en anglais, initialement fondé en 1871 durant l'ère Meiji) et de l'Agence des Sciences et des Technologies (科学技術庁, Kagaku-Gijutsu-chō?, Science and Technology Agency STA en anglais, créée en 1956).

Il siège au 3-2-2 Kasumigaseki, Chiyoda-ku à Tōkyō. Il est actuellement dirigé, depuis le 16 septembre 2009, par Tatsuo Kawabata, membre du 93e puis du 94e Cabinet du Japon, successivement emmenés par Yukio Hatoyama puis Naoto Kan.

Missions

Ses attributions principales, particulièrement vastes, concernent donc quatre secteurs :

  • l'éducation : il organise et coordonne le système éducatif au Japon, faisant appliquer et pouvant amender la loi fondamentale de l'Éducation de 1947 qui définit les principes de l'éducation basés sur l'égalité des chances et un enseignement obligatoire et gratuit pendant neuf ans, et sert de point de départ à toutes les autres lois éducatives (la loi de l'éducation scolaire et la loi de l'éducation sociale). Il établit tous les cinq ans et met en place le Plan élémentaire pour la promotion de l'Éducation. Il définit les programmes, qui peuvent néanmoins être adaptées sous certaines circonstances par les Bureaux de l'Éducation des préfectures ou des communes, et donc l'utilisation par les établissements des manuels scolaires agréés par le ministère. Si à l'origine les universités et établissements supérieurs publics dépendaient directement du ministère, une réforme en 2004 les a transformé en entreprises publiques pleinement autonomes quoique toujours placée sous le contrôle gouvernemental et donc du ministère de l'éducation. Le MEXT coordonne toutefois toujours les programmes d'échange universitaires avec l'étranger, notamment le programme JET (emploi de diplômés étrangers, essentiellement anglophones, comme enseignants assistants en langue, conseillers éducatifs sportifs dans les établissements élémentaires ou secondaires) et délivre la « Bourse Monbukagakusho » pour les étudiants étrangers. Il organise les règles de la formation continue ou professionnelle.
  • la culture : par le biais d'une Agence pour les Affaires culturelles dépendant directement du ministère. Il adopte et fait appliquer des mesures visant à promouvoir les différents aspects de la culture (la langue japonaise, les arts, la littérature, les musées et les manifestations ou festivals, par l'octroi d'aides et de subventions notamment), qu'elle soit traditionnelle ou moderne, au Japon ainsi que la culture japonaise à l'étranger (par des échanges culturels internationaux ou l'aide à la traduction et à la diffusion de la littérature ou du cinéma japonais), selon les principes de la loi fondamentale pour la promotion de la culture et des arts de 2001. Il gère le patrimoine culturel national et gère la liste des trésors nationaux, et décide des attributions de l'Ordre de la Culture, qui est ensuite officiellement décerné par l'empereur. Il définit également la législation de protection et d'utilisation de la propriété littéraire et artistique et la politique du droit d'auteur au Japon. Il est enfin responsable des affaires religieuses, gérant notamment le statut de « personne juridique religieuse » qui offre une personnalité juridique propre à certains édifices et organisations religieux.
  • la jeunesse et les sports : définit les politiques coordonnées visant au développement tant mental que physique des Japonais que sont : la promotion de tous les sports (par l'amélioration de l'éducation physique scolaire en produisant des outils de travail pour les enseignants ou en aidant les autorités locales pour organiser des activités sportives en club dans les écoles, par la définition du principe d'une « Société sportive durable » afin d'améliorer l'accès à tous à des activités sportives par des aides aux associations et clubs locaux ou par le biais de campagnes de sensibilisation, et le développement de la place des sportifs de haut niveau dans les compétitions internationales par la création de centres nationaux d'entraînement et des subventions aux fédérations et aux clubs de haut niveau), l'organisation de la sensibilisation à l'hygiène et à la santé à l'école (par le biais de programmes visant à promouvoir l'éducation nutritive dans les écoles et pousser les jeunes à avoir une alimentation plus diététique, la prévention de la délinquance et la psychologie scolaire, et la promotion de la santé scolaire par la prévention contre la drogue, l'éducation sexuelle et l'adaptation des établissements et des salles de cours aux personnes handicapées et aux allergies) et la promotion d'un « développement sain de la jeunesse » (par le biais d'activités expérimentales pour les jeunes comme les sorties scolaires, la sensibilisation à l'environnement, les activités en groupe ou les programmes d'échanges avec l'étranger, par la résolution des problèmes de la jeunesse avec la création et la gestion d'endroits spécialisés pour les jeunes en difficultés sociales ou de santé et des mesures visant à rendre leur environnement moins hostile, et par la promotion d'activités de lecture pour enfants à travers le pays).
  • les sciences et technologies : il organise la promotion des sciences et des technologies au Japon (tant des activités de recherche à proprement parler que de l'intérêt de la population, des groupes industriels ou des collectivités locales pour la question) en établissant le plan élémentaire quinquennal des sciences et technologies qui définit les priorités des politiques de recherche et développement, les subventions et fonds alloués dans ce domaine, coordonne les actions des industriels, des centres de recherche et du gouvernement en la matière, crée, organise et gère les instituts et fondations de recherche publiques en sciences et technologies et prévoit la création de clusters. Les actions du MEXT en la matière représentent ainsi 65 % du total des dépenses du gouvernement en matière de recherche et de développement. Le ministère évalue également ses propres activités de recherche et de développement et rend chaque année un rapport sur la promotion des sciences et technologies à la Diète. Il gère le système de formation tout au long de la vie et la délivrance des certificats aux chercheurs et ingénieurs, et met en place des mesures visant à promouvoir leur mobilité. Il gère le statut administratif des chercheurs et ingénieurs, et définit les règles de reconnaissance et d'équivalence de diplômes internationaux. Il est également responsable de la règlementation concernant la sécurité nucléaire.
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