Météorite - Définition

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Histoire des météorites

Venant probablement pour la plupart de la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter, les météorites sont une source unique d’informations sur le système solaire, sa naissance, son évolution, son âge. En quelques décennies, les analyses de plus en plus fines faites en laboratoire, les explorations spatiales et les observations astronomiques ont bouleversé notre connaissance du système solaire.

Toutes les météorites connues aujourd’hui sur Terre proviennent du système solaire. La Meteoritical Society publie chaque année un catalogue des nouvelles météorites analysées : le Meteoritical Bulletin.

Il y a environ 40 000 météorites classifiées par la Meteoritical Society (début 2007). Ce nombre augmente d’environ 1 500 chaque année.

Détail de la météorite de Tamentit découverte au Sahara en 1864 (exposée à Vulcania)

On distingue enfin les météorites que l’on a vu tomber et que l’on a retrouvées peu après leur atterrissage : on les appelle des « chutes observées » ou plus simplement des « chutes », par opposition à celles que l’on a découvertes par hasard et que l’on appelle des « trouvailles ». La Meteoritical Society attribue un nom ou un numéro à chaque météorite. Il s’agit en général d’un nom géographique d’un lieu proche de l’endroit de la découverte.

En France, le 7 novembre 1492 est tombée en Alsace à Ensisheim une chondrite de 127 kg : la météorite d’Ensisheim, une des plus fameuses chutes du monde. Elle est aujourd’hui conservée au Palais de la Régence à Ensisheim et gardée par la confrérie St Georges des Gardiens de la Météorite d’Ensisheim, qui réunit chaque année, en juin, les passionnés de ces pierres célestes lors d’une bourse d’échanges remarquable. Les collectionneurs et chasseurs de météorites du monde entier s’y retrouvent.

Parmi les météorites remarquables tombées en France, on peut citer Orgueil, une météorite carbonée classée CI ; Ornans, une autre carbonée qui a donné son nom à une classe de météorites les CO ; L’Aigle, tombée le 26 avril 1803 en Normandie qui fit l’objet d’un rapport scientifique de Jean-Baptiste Biot de l’Académie des sciences. Plus de 2 000 individus (petites météorites) furent retrouvés dans les environs de la ville de L’Aigle.

Avant le rapport de Biot, l’origine des météorites était débattue :

  • Joseph Izarn soutenait qu’elles étaient produites dans l’atmosphère,
  • il était soutenu qu’elles étaient rejetées par les volcans,
  • l’origine extra-terrestre, déjà avancée par le physicien allemand Chladni.

Le plus gros impact français a été identifié en 1967 entre les villes de Rochechouart en Haute-Vienne et de Chassenon en Charente. Le cratère d’environ 21 km de diamètre n’est plus identifiable, mais les roches fracturées par l’énergie de l’impact subsistent par endroit. Il ne reste plus de trace de la météorite qui s’est complètement désintégrée sous la violence du choc. Cet impact a eu lieu il y a environ 214 millions d’années.

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