En informatique la mémoire est un dispositif électrotechnique qui sert à stocker des informations.
La mémoire est un composant essentiel, présent dans tous les ordinateurs, ainsi que les consoles de jeux, les GPS et de nombreux appareils.
Les mémoires sont vendues sous forme de pièces détachées de matériel informatique, ou de composants électroniques. Les différences entre les pièces sont la forme, l'usage qui en est fait, la technologie utilisée, la capacité de stockage et le rapport entre le coût et la capacité.
La technologie la plus courante utilise des semiconducteurs électroniques numériques parfois associés avec des composants mécaniques. Les usages les plus courants sont la mémoire vive et la mémoire de masse.
La mémoire virtuelle est un mécanisme qui permet de simuler la présence d'un type de mémoire en utilisant un autre type. Il est utilisé par exemple pour simuler la présence de mémoire vive en utilisant de la mémoire de masse.
Au cours de l’histoire, diverses technologies de mémoire ont vu le jour. L’amélioration des technologies a produit des mémoires toujours plus petites, moins coûteuses, consommant moins d'énergie, avec une capacité toujours plus grande, et une vitesse plus élevée.
Les mémoires à tores de ferrite sont des mémoires vives non volatiles utilisées dans les années 1960 à 1970. Ces composants sont faits d’un réseau de fils de cuivre dans lequel sont entremêlés des anneaux en céramique ferromagnétique. Les mémoires utilisant cette technologie sont volumineuses. Cette technologie a été remplacée par des semiconducteurs et des circuits intégrés.
Les premières générations de mémoires vives consommaient beaucoup d’électricité. L’utilisation de la technologie CMOS a permis des composants beaucoup moins gourmands. Ces composants associés à une minuscule pile ont permis la construction de mémoires rémanentes, utilisées par exemple dans les cartes à puce.
La diminution du nombre d’électrons nécessaires au stockage d’un bit accroît la vitesse de la mémoire. La recherche vise des technologies qui n’utiliseraient qu’un seul électron (ou quelques-uns) à la place de près d’un demi-million nécessaire aujourd’hui au stockage d’un bit, et combineraient la grande miniaturisation et la vitesse des mémoires dynamiques actuelles, avec la rémanence des mémoires mortes.