Les méduses font partie du compartiment planctonique. Elles passent toute leur vie en pleine eau. Elles sont composées de 97 % d'eau et de 3 % de matière sèche. Les mouvements des méduses sont lents ; elles sont entrainées par les courants marins. Presque toutes les méduses sont marines, seules de rares espèces vivent en eau douce, (env. 1 %). Une méduse est formée d'une calotte appelée ombrelle et d'un axe vertical (manubrium), fixé au centre de la face inférieure. Au bord de l'ombrelle sont attachés des tentacules. La contraction des muscles de l'ombrelle propulse la méduse par bonds.
Les mers arctiques abritent des méduses de 2 m de diamètre dont les tentacules peuvent atteindre quarante mètres de longueur. Certaines méduses pourraient même atteindre trois mètres de diamètre, avec des tentacules de dix-huit mètres (c'est le cas pour la méduse Cyanea capillata).
Les méduses sont consommées séchées en Asie, en particulier au Japon (kurage), notamment coupées en lamelles sous forme de salades. Chaque année les Japonais en consomment environ 13 tonnes. En Chine et en Malaisie, les méduses sont également consommées séchées, notamment sous forme de brochettes.
Dans les écosystèmes marins, et plus rarement en eau douce ou saumâtre, les méduses jouent un rôle encore mal compris, mais probablement important dans la régulation des populations de poissons et de zooplancton.
On observe à intervalles plus ou moins réguliers (pseudo-cycliques) des pullulations cycliques de méduses qui parfois frappent les pêcheurs et les populations côtières ; on parle alors d'année à méduses (exemple : 2008, pour le golfe du Lion selon l'IFREMER).
Très souvent fuie à cause de ses cellules urticantes, la méduse a néanmoins des prédateurs.
Les deux plus grands consommateurs de méduses sont la tortue Luth dont elle est le mets favori, et l'anémone de mer. Le thon rouge en est aussi très friand. Dans une moindre mesure, des crustacés apprécient le cadavre de certaines espèces. Certaines espèces peuvent manger des congénères plus petits qu'elles.
L'Homme peut aussi être qualifié de prédateur, étant donné qu'elle est consommée dans des pays d'Asie tels la Chine ou le Japon.
Plusieurs espèces connaissent des pullulations cycliques, qui peuvent poser problème pour la baignade, la plongée sous-marine et plus rarement les centrales nucléaires (risque de colmatage des dégrilleurs des installations de refroidissement) ou certaines industries nécessitant de pomper de l'eau de mer (usines de désalinisation...). Les méduses urticantes peuvent aussi perturber les piscicultures marines. Ces pullulations peuvent générer des coûts économiques et sociaux importants. À titre d'exemple, la ville de Cannes, qui dépend fortement du tourisme, a dû poser lors de l'été 2007 des filets de protection (80 000 euros pour trois mois) pour protéger les baigneurs des méduses pelagia noctiluca urticantes (sur des zones de 50 m × 25 m). Ces méduses pullulent épisodiquement (22 jours en 2006 à Cannes) probablement en raison de la régression de plusieurs espèces de thons (le thon spécialement le thon rouge est un grand prédateur de la méduse blanche pelagia (qui recueille aussi les œufs de certaines espèces de poissons), mais les thons sont largement surpêchés en Méditerranée, et l'augmentation de la température de l'eau semble aussi favoriser les pullulations.
Ces explosions démographiques de méduses semblent obéir à des facteurs connus (cf. infra) et aussi répondre à des causes encore inconnues. Les médias voire le cinéma ont pu amplifier le ressenti de ce phénomène, qu'il soit naturel ou non.
Causes (connues ou supposées) et impacts : Il semble qu'un déséquilibre écologique lié aux effets combinés du réchauffement, de la surpêche et de la pollution soit en cause. Ces problèmes ayant causé la disparition de certains poissons (thons et autres prédateurs de méduses adultes ou à l'état de larves) et d'autres prédateurs des méduses (ex. : tortues marines), ils semblent pouvoir favoriser les pullulations y compris tard dans l'année pour certaines espèces.