Médecine - Définition

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Médecine et société

Médecine et éthique

Voir aussi :

  • Épistémologie de la médecine
  • Éthique et Bioéthique
  • Déontologie médicale
  • Serment d'Hippocrate

Bilan : succès, échec et limites de la médecine

Les grands succès

Les succès de la médecine, particulièrement de la médecine occidentale depuis le XIXe siècle, se mesure notamment par :

  • L'allongement de la durée de la vie,
  • La réduction de la mortalité infantile,
  • L'éradication ou la capacité technique d'éradication de très anciennes épidémies (tuberculose, peste, lèpre, etc.).

Échecs ou limites, prospective

La médecine n'est pas une science exacte, et l'acte médical peut parfois affecter la personne humaine de manière négatives, par exemple via ;

  • des « effets secondaires » ou indésirables de médicaments ou traitements, qui devront pour certains (Distilbène par exemple) être supportés par plusieurs générations
  • les maladies nosocomiales et l'antibiorésistance paradoxalement pour partie générées par certains progrès de la médecine
  • les résultats de maladresse, d'erreur médicale, de défauts d'organisation, de prise excessive de médicaments ou d'un mauvais traitement. Un trouble ou d’une maladie est dite iatrogène lorsqu'elle est provoquée par un acte médical ou par les médicaments, même en l’absence d’erreur du médecin, du soignant du pharmacien ou tout autre personne intervenant dans le soin. En France, 4 % des hospitalisations sont consécutives à des soins, et 40 % de ces cas seraient évitables Ces problèmes comprennent une partie des maladies nosocomiales dont les plus fréquentes sont les infections nosocomiales.
  • La médecine peine aussi à expliquer et traiter certains problèmes tels que la délétion de la spermatogenèse et la régression de la fertilité ou l'augmentation de certains cancers.

Prospective

  • De nombreux progrès sont annoncés ou espérés dans les années à venir, en matière de santé-environnement, épidémiologie, d'allongement de la durée de vie, si ce n'est de la durée de vie en bonne santé.
  • La médecine prédictive, le clonage, les cellules-souches posent des questions nouvelles en termes de bioéthique.
  • Des défauts d'anticipation font que par exemple en France, en 2025, alors que la population aura augmenté (et la population âgée plus encore), le nombre de médecins aura diminué de 10 % et la densité médicale de 15 %, suite au non remplacement des médecins baby-boomers induit par les quotas d’accès aux études de médecine dans les années soixante-dix à quatre-vingt-dix. La médecine libérale devrait perdre 17 % de ses effectifs, et le secteur salarié 8 %,sauf en milieu hospitalier où le ministère envisage une hausse de 4 % ; 13 % des généralistes auront disparu, contre 7 % pour les spécialistes (ophtalmologistes, oto-rhino-laryngologistes et psychiatres surtout).
    En outre la féminisation de la profession devrait induire une augmentation du temps partiel et un déficit de postes pour les urgences, les gardes, le travail de nuit et les domaines médicaux à horaires étendus. La faible « densité médicale » augmentera aussi le coût des soins, l’impact des déplacements en termes de pollution (et secondairement de santé) et pourrait diminuer l'efficience médicale (une moindre densité médicale augmente la mortalité) ; d'autant plus que les patients sont plus pauvres.
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