Médecine nucléaire - Définition

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Examens de médecine nucléaire les plus fréquent

  • scintigraphie thyroïdienne

La thyroïde est une glande localisée dans le cou, en avant de la trachée qui peut être explorée facilement par scintigraphie. En effet cette glande a la propriété de capter et d'organifier l'iode qui est nécessaire à la fabrication des hormones thyroïdiennes T3 et T4. Plusieurs isotopes de l'iode sont disponibles pour réaliser ces examens(123I,131I,99mTc). Elle est principalement utilisée dans l'exploration des hyperthyroïdies (maladie de Basedow), et dans la préparation des traitements par l'iode radioactif (avec mesure de la captation thyroïdienne), ainsi que dans la recherche de tissu thyroïdien ectopique. Son rôle est de plus en plus restreint dans l'exploration des nodules thyroïdiens ou d'un goitre multinodulaire,

  • scintigraphie myocardique
  • scintigraphie osseuse
  • scintigraphie rénale
  • scintigraphie pulmonaire
  • scintigraphie parathyroïdienne

Sécurité radiologique

La demande augmente alors que les réacteurs vieillissent. En 2007 et 2008, suite à des pannes ou révisions des réacteurs canadiens et néerlandais, le monde a manqué de durant quelques semaines. La sécurité doit être assurée, de l'amont à l'aval, en tenant compte des rejets éventuels via les urines ou excréments, et en amont via la production ; En 2009, alors que la plupart des réacteurs produisant les radioisotopes utilisés par la médecine nucléaire ont plus de 40 ans, l'ASN a rappelé les risques en amont d'une production mal sécurisée de radioisotopes « « Le risque de pénurie de radioéléments à usage médical ne doit pas conduire à faire l'impasse sur la sûreté des réacteurs qui les produisent » . L'Agence invite à ne pas de prolonger l'exploitation des réacteurs dangereusement anciens mais à initier une nouvelle approche internationale concertée ; l'ASN invite les autorités médicales à « optimiser » l'utilisation du technétium 99m, et à trouver des méthodes alternatives pour le produire, par exemple avec un accélérateur, ainsi qu'à étudier le recours à d'autres méthodes d'imagerie médicale ; construire un modèle économique robuste de production de ces radioéléments. En effet, le modèle actuel n'intègre pas le coût complet de fabrication des radioéléments et notamment le coût de fabrication du molybdène produit dans des réacteurs de recherche publics.

Les principaux réacteurs produisant le technétium 99-métastable sont d'origine militaire et sont anciens. Ce sont :

  • NRU à Chalk River (Canada) ; en service depuis 1957, a connu en 2007 un arrêt pour maintenance, prolongé, après un redémarrage autorisé par le Parlement, contre l'avis de l'Autorité de sûreté canadienne (ce réacteur produit environ ~40 % de la production mondiale)
  • HFR à Petten (Pays-Bas mis) ; en service depuis 1961, il a connu une panne en 2008, qui a entraîné une pénurie (ce réacteur produit environ 30 % de la production mondiale), il a encore été arrêté à la mi-mai 2009 et au moins jusqu'au printemps 2010
  • Safari à Pelindaba (Afrique du Sud) ; en service depuis 1965 (~10% de la production mondiale)
  • BR2 à Mol (Belgique) ; en service depuis 1961 (~9 % de la production mondiale)
  • OSIRIS à Saclay) (France) ; en service depuis 1965 et soumis par l'ASN à un arrêt avant 2015, à condition qu'un programme important d'amélioration de la sûreté soit mis en œuvre (ce réacteur assure environ 5 % de la production mondiale, et il devra être révisé et donc arrêté de mars à septembre 2010).

La construction prochaine du RJH (réacteur Jules Horowitz) devrait cependant venir pallier la défaillance des principaux réacteurs qui produisent de telles substances radioactives.

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