Médecine d'urgence - Définition

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Citations

« La façon de gagner du temps, ce n'est pas d'accélérer, mais d'être systématique. » (Dr Dontigny)
« Good trauma care depends on getting the right patient to the right place at the right time » (les trois R du Dr. Trunkey)
« Les soins adaptés aux traumatismes consistent essentiellement à amener le bon patient au bon endroit et au bon moment »
« Trauma is treated with diesel first. » (proverbe paramedic)
« Le traumatisme est d'abord traité avec du carburant » (relatif aux délais d'intervention et de transport)
« On relève un blessé, on transporte un agonisant, on hospitalise un mort » (proverbe urgentiste, relatif à la nécessité de stabiliser la victime avant le transport)

Dans d'autres pays

En Amérique du Nord (États-Unis et Canada), les secouristes paramédicaux (paramedics) peuvent passer le PHTLS (Pre-Hospital Trauma Life Support) en plus de leur formation (BLS-Basic Life Support, BTLS-Basic Trauma Life Support, ALS-Advanced Life Support (appelé Soins pré-hospitaliers avancés de maintien des fonctions vitales, SAMFV, au Canada), ACLS-Advanced Cardiac Life Support). Le PHTLS est aussi dispensé dans d'autre pays, notamment en France, mais il n'y a pas nécessairement une reconnaissance juridique. Le PHTLS est essentiellement basé sur la notion d'heure d'or : savoir reconnaître une situation nécessitant une intervention chirurgicale dans l'heure, et organisation pour évacuer la victime sans délais et avec le minimum d'acte médical (scoop and run). Au Québec, les urgentistes sont nommés urgentologues.

En Haïti

Le tremblement de terre de 2010 a obligé les médecins survivants à s'organiser malgré les énormes dégâts aux structures hospitalières (le 20 janvier, une vingtaine d'hôpitaux ou de cliniques ont recommencé à fonctionner, les autres sont détruits ou très endommagés).

« Nous avons mis en place une stratégie avec trois niveaux d'intervention, explique le Dr Suréna. Le premier consiste à aller trouver les gens directement là où ils sont,dans la rue ou chez eux. […] S'ils ont besoin d'être orientés, on essaie, autant que possible, de les adresser vers des points fixes, des centres de soins ou descentres improvisés comme des maisons ou des écoles, dans lesquels des points de secours ont été mis en place. Les hôpitaux représentent le dernier niveau d'intervention. […] »
Dr Lydia Archimède, Un médecin de Port-au-Prince raconte le cauchemar haïtien Quotimed.com, 21/01/2010
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