L'évolution dynamique du système selon les équations canoniques de Hamilton à partir d'une condition initiale
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La succession des positions x(t) dans l'espace des phases se traduit par une courbe continue, appelée orbite.
Le flot hamiltonien préserve la mesure de Liouville sur l'espace des phases. Lorsque celui-ci est euclidien, cette mesure invariante sous le flot est simplement la mesure de Lebesgue sur
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La démonstration de ce théorème repose sur le fait que la divergence de la « vitesse » dans l'espace des phases est nulle :
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où on a utilisé les équations canoniques pour conclure. Autrement dit, le « fluide hamiltonien » dans l'espace des phases est incompressible.
Un système hamiltonien invariant par translation dans le temps satisfait toujours à la conservation de l'énergie :
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de telle sorte que sa dynamique est en fait toujours restreinte à une hypersurface
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où dΣ est la mesure sur l'hypersurface S induite par la métrique sur l'espace des phases.
Il peut exister d'autres constantes du mouvement indépendantes de l'énergie en plus de celle-ci. Lorsqu'un système invariant par translation défini sur
Considérons un système à N degrés de liberté décrits à l'instant t par :
À chaque instant, les 2N coordonnées (qi(t),pi(t)) définissent un point x(t) dans l'espace des phases
Considérons un système à N degrés de liberté dont les N coordonnées généralisées qi(t) précisent la position d'un point p sur une variété différentielle M à N dimensions.. Le moment conjugué pj(t) est alors un élément de l'espace cotangent
A chaque instant, les 2N coordonnées (qi(t),pj(t)) définissent dans ce cas un point x(t) dans l'espace des phases