Le recensement de 2007 comptabilise 397 730 habitants, pour 1 128 km², soit une densité de population de 353 habitants au km², contre 114 au niveau national. Comme dans la plupart des îles, cette densité augmente : 255 hab/km2 en 1961, 319 en 1990, 353 en 2007, malgré une baisse récente de la fécondité. En 2009, la population était estimée à 402 000 habitants.
80 % de La population est majoritairement composée de noirs et métis (nègre, câpre, mulâtre, chabin, bata-syrien, celio-syrien etc.), d'Afro-Indiens nommés « coolies et chapé-coolie » à 15 % et de 5 % d'Européens appelés Zorey ou békés. Il y a d'autres populations venues du continent asiatique, notamment de la région tamoule en Inde, et de la Chine vers la fin du XIXe siècle et du Moyen-Orient (Syrie, Liban) au XXe siècle. La Martinique connaît un fort métissage, donnant une population de type « créole ». Il y a aussi aussi 7 370 immigrés en Martinique en 2006 (recensement de l'INSEE) provenant de 115 pays différents.
La banane est le premier produit agricole d’exportation (57,8 % de la production agricole de l'île) tout en n'occupant que 20,3 % de la surface agricole utile. Elle occupe près de la moitié des actifs agricoles. Selon la FAO, la Martinique a produit en 2008 environ 300 000 tonnes de bananes. Cela représente 0,33% de la production mondiale de bananes. La banane occupe en 2008 190 km2, soit 16,8 % de la surface totale de l'île.
Le rhum agricole représente 23 % de la valeur ajoutée agroalimentaire en 2005 et occupe 380 actifs sur l'ile (y compris le rhum traditionnel). La production de l'île se situe autour des 80 000 hl d'alcool pur.
La canne à sucre occupe en 2009 4 150 hectares, soit 13,7 % des surfaces agricoles. Cette production évolue vers une concentration de plus en plus forte avec des exploitations de plus de 50 ha qui représentent 6,2 % des exploitations pour 73,4 % de la surface exploitée. La production annuelle est en moyenne de 210 000 tonnes.
Les ananas constituaient autrefois une part importante de la production agricole, mais ne représentaient en 2005, selon l'IEDOM, qu'1% de la production agricole en valeur (2,5 millions d'euros contre 7,9 millions en 2000).
En tant que département et région d'outre-mer (DROM), le français constitue la langue officielle de l'île comme sur l'ensemble du territoire de la République française. La population utilise aussi couramment le créole martiniquais qui ne connait en aucun cas un déclin de sa pratique comme peuvent le connaître bien d'autre langues régionales en Métropole.
La langue créole n'est pas un simple code de communication. C'est aussi l'expression de tout un peuple et le véhicule privilégié d'une culture, voire d'un état d'esprit. Le créole est facilement parlé dans la rue, en famille, entre amis, sur les ondes, dans les églises, il s'agit véritablement d'une deuxième langue.
Le statut du Créole a changé depuis la création en 2000 d'un Capes en Langue et Culture Régionale Option Créole. Autrefois langue méprisée, aujourd'hui la langue Créole est enseignée dans le secondaire et à l'Université des Antilles et la Guyane. En effet, Une Licence, un Master et un Doctorat en Langue et Culture Régionale option Créole existent depuis une dizaine d'années sur le Campus de Schœlcher. Autre avancée positive, en 2007, l'écrivain Raphaël Confiant publie aux Éditions Ibis Rouge, le premier Dictionnaire Créole martiniquais - français.
Le G.E.R.E.C (Groupe d'Études et de Recherches en Espace Créolophone) fondé en 1975 par le Pr Jean Bernabé, tente depuis plus de 30 ans de codifier le Créole martiniquais. C'est la graphie du G.E.R.E.C, qui fait référence en Martinique. Les défenseurs de la langue Créole en Martinique sont incontestablement les écrivains du mouvement littéraire la créolité, Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau, et Jean Bernabé.
De grands écrivains, penseurs et intellectuels ont marqué la littérature martiniquaise, notamment Édouard Glissant, Frantz Fanon, Raphaël Confiant, Patrick Chamoiseau, René Ménil et Aimé Césaire, père du concept de négritude et personnalité très influente au sein de l'île.
La biguine, la mazurka créole ou Mazouk, la valse créole, le quadrille ou haute-taille, le Bèlè et le zouk.