Les marbres modernes, par opposition aux marbres antiques, sont composés uniquement de calcaires métamorphiques et les carrières sont de nouveau exploitées depuis environ les XVe et XVIe siècles sous l’impulsion des Médicis souverains de Toscane et de Louis XIV en France ; après plusieurs siècles de « sommeil » qui ont suivi les invasions barbares.
Marbres d’Italie
La Sicile compte plus de cent sortes de marbres qui sont tous très beaux :
Le Sicile, dit aussi Sicile antique à cause de sa beauté. Ses couleurs rouges, blanches, vertes ou grises, sont très vives et imitent celles des jaspes et forment des taches, des rubans rayés, des veines. Il est susceptible d’un lustre éclatant. On distingue deux variétés principales : l’une ressemble à une brèche, l’autre est rempli de coquilles bivalves. Il est rarement en morceaux volumineux et on en fait des tables, des cippes, des socles et des placages.
La Toscane avec les Les marbres de Sienne qui sont de plusieurs sortes :
le jaune de Sienne, d’un jaune doré avec des flasques et des veines gris-noirâtres. Exploité à Montarrenti de la commune de Sovicille près de Sienne.
La brocatelle de Sienne, exploité à Montagnola senese à partir du XIIIe siècle siècle pour la construction d’églises et particulièrement pour le Duomo de Florence et la Cathédrale d'Orvieto. Ce marbre est composé de petites parties jaunâtres formant, par leur réunion, de grandes taches entourées de veines gris-bleuâtres tendant au rouge.
La statue du Nil de la Fontaine des Quatre-Fleuves à Rome
Le marbre vert de Florence, c’est un marbre serpentineux.
Les marbre de Carrare , un des marbres les plus connus et des plus diffus, surtout les blancs.
Le Vert de Prato', marbre serpentineux, vert tacheté de noir et de blanc
Les marbres vénitiens et en particulier ceux de Vérone, sont extrêmement variés et une trentaine de carrières fournissent ou ont fourni plusieurs espèces de marbres :
Le mandelato est un marbre mélangé de taches jaunes et blanchâtres.
Le marbre rouge de Vérone, d’un rouge vif tirant sur l’hyacinthe (variété rouge-orangé de quartz).
Brèche de Vérone, espèce de poudingue jaunâtre à noyaux ronds ou oblongs, jaunes, bruns, rouge et gris, cimentés par une pâte sablonneuse composée de grains de mêmes couleurs. Le socle de la statue du Nil de la fontaine des Quatre-Fleuves à Rome est en ce beau marbre.
Les marbres de la côte de Gênes qui abondent en :
Marbre noir veiné blanc, tiré du mont Alcino,
Marbre bleu uni et veiné , dits bardigio, près de Staremma;
MarbreVert de Gênes marbre serpentineux vert, veiné de blanc, et flaqué de rouge sombre
MarbreVert d'Egypte sans flaques rouge
MarbreVert de Mer
MarbrePolzeverra les parties blanches abondent et les filets verts sont lâchement embrouillés
Marbres panachés de rose et de blanc, de Seravezza;
Marbrenoir taché de jaune et veiné deblanc qu'on trouve à Porte Venere, d'où dérive son nom
Marbreviolet de Carrare qui offre beaucoup de variétés
Marbre de Mergozzo, de la commune de Mergozzo au bord du lac Majeur. Il est blanc veiné de noirâtre. La plupart des églises de Milan sont ornées de ce marbre et la cathédrale en est bâtie. Les blocs étaient acheminés à Milan par le Naviglio Grande, canal creusé à partir de 1179 et qui fait partie des canaux de Milan.
Marbre noir de Côme'.
Marbre du Piémont qui ont beaucoup de rapport avec ceux de Gènes :
Marbre blanc de Ponte, marbre statuaire exploité non loin de Turin,
Le vert de Suse, vert et blanc, imitant le vert antique, exploité à Bussolino près de Suse (Italie).
Les Marbres des Abruzzes, un est blanc et l’autre coquillé.
Marbres du Trentin :
Marbre vert du Trentin, vert mêlé de blanc, les pyrites qu’il contient le rendent difficile à travailler.
Marbre vert de Bressanone, vert foncé (serpentine (minéral)), varié de taches jaunes, mêlées de talc blanc argentin.
Marbre brèche du Trentin, connu sous le nom de brèche de Vérone, dans les hautes montagnes de Vallarsa. Sur un ciment rouge, il présente un grand nombre de taches bleues, rouges pâles, cramoisies, etc.