Le virus peut affecter tous les lieux où vivent des oiseaux. Il est endémique dans de nombreux pays du monde, mais les élevages de certains pays européens bénéficient d'un statut indemne depuis plusieurs années , ce qui laisse penser que l'élevage et le transport légal ou illégal des volailles, poussins ou canetons de 1 jour, d’oiseaux exotiques ou de plumes, fumiers, carcasses, etc. jouent - comme pour la grippe aviaire - un rôle important de réservoir et/ou vecteur du virus quand les bonnes pratiques n’y sont pas strictement respectées et contrôlées.
éternuement, respiration haletante (dyspnée), écoulement nasal, toux;
Ils traduisent des atteintes des systèmes digestif, hormonal, nerveux et musculaire : des signes de dépression (atonie, perte d'appétit, chute de la production d'œufs et coquilles rugueuse et fine, contenant un albumen clair et liquide) sont accompagnés de problèmes de posture (les ailes tombent et traînent le long du corps, l'animal traîne les pattes est indolent), puis l’animal tourne en rond, avec la tête qui oscille, le cou qui se tord, des torticolis avant que le corps se tétanise. Après quoi l’oiseau meurt rapidement par asphyxie probablement.
Les lésions varient selon les cas. Elles sont proches de celles induites par l'influenza aviaire :
Comme pour la grippe, l'identification se fait par analyse en laboratoire (et peut-être bientôt sur biopuce) à partir :
Les tests sérologiques se font sur des échantillons de sang coagulé ou de sérum. Ce sont des Test d'inhibition de l'hémagglutination ou des tests ELISA.
Le diagnostic différentiel doit porter sur
Le virus de la maladie de Newcastle est un paramyxovirus de type 1. C'est donc un virus à enveloppe, ce qui explique une résistance assez élevée aux conditions environnementales.
C’est un virus ARN, à un seul brin (à la différence de la grippe qui a 8 brins), dit monocaténaire. Les virus à ARN mutent facilement et souvent ce qui peut rendre les stratégies pharmaceutiques et vaccinale plus complexes et difficiles.
L’enveloppe d'un diamètre de 150 à 300 nm présente 2 types de spicules glycoprotéiniques. Elle est caractérisée par :
La culture du virus se fait aisément dans des œufs de poule embryonnés ou in vitro (sur fibroblastes d’embryons de poulet ou sur des cellules rénales de poulet).
Le virus est très résistant à température ambiante, Il reste infectieux :
La durée d'incubation est de :
Comme pour la grippe on classe les couches selon leur virulence en distinguant :
Elles sont liées aux organes ciblés par le virus, qui varient selon la souche virale, l'état et l'histoire immunitaire et peut-être le patrimoine génétique de l'oiseau touché. il exprimera le virus dans :
Les virus sont excrétés dès l'incubation et sur une période variable lors de la convalescence, quelques jours à deux semaines, rarement plus, mais pour des raisons mal comprises, certains psittacidés excrètent des virus (par périodes intermittentes) durant quelques mois à un an (voire plus ?)
Le virus est inactivé :
Il est détruit par exemple par le formol, le phénol, l’éther, l’alcool à 75 °C ou des solutions de soude à 2 %, de crésyl à 1 %, ou encore d’ammonium quaternaire à 0,1 % (en 5 mn, à + 20 °C).