Maladie coronarienne - Définition

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Introduction

La diminution effective, localisée ou généralisée du débit sanguin coronarien et ses conséquences sont liées à l’ischémie (souffrance du muscle cardiaque).

La crise d’angor

Douleur rétrosternale constrictive étale (et non localisée), souvent déclenchée à une heure de la journée par une situation spéciale (un effort). Douleur qui peut irradier dans le cou, dans la mâchoire inférieure, dans le dos, dans l’épaule et le membre supérieur gauche, peut aller jusque dans le poignet avec une sensation de bracelet. La prise de trinitrine fait disparaître la douleur en 3 à 5 min, ce qui témoigne d’une lésion au niveau d’une artère coronaire.

Les éléments du diagnostic

  • Principalement des signes cliniques
  • Facteurs de risque (modifiables) :
  • Facteurs de risque (non-modifiables) :
  • Examens cliniques :
  • Examens complémentaires : électrocardiogramme (ECG) est généralement normal

Classifications des crises d'angor

  • Clinique

Repos/effort; stable/instable (dans le temps) : toute manifestation de moins d’un mois doit être considérée comme instable et doit laisser suspecter un infarctus du myocarde

  • Braunwald

Sévérité de l’angor Circonstances cliniques Intensité du traitement

  • Classification anatomo-pathologique

Deux possibilités pour la diminution du débit sanguin : la plaque et/ou le spasme. Soit réduction des apports en oxygène, soit augmentation des besoins (lors d’un effort)

    • Spasme : généralement nocturne, tabac +++, diminution du diamètre du vaisseau
    • Plaque : dépôt de cholestérol (plaque d'athérome) qui entraine une réduction du calibre de la lumière artérielle.

Principes du traitement

  • Les traitements anti-ischémiques
    • Les dérivés nitrés :

Traitement de la crise d’angor en mode préventif ou curatif. Natispray (trinitrine en spray) ou Lénitral spray : spray sous la langue et le patient doit être assis. Ce sont des vasodilatateurs artériels et veineux, antispastiques. Effets secondaires : maux de tête, tachycardie, hypotension. Existe aussi par voie veineuse en soins intensifs. Au long cours, on utilise des patchs et des comprimés, mais de moins en moins, car ils ne permettent de maîtriser la douleur qu'en phase aigüe.

    • Les béta-bloquants :

Molécules bradycardisantes, stabilisantes des membranes (prévention des troubles du rythme). Mise au repos du muscle cardiaque : retard du seuil d’ischémie à l’effort. Contre-indication : asthme Effets secondaires : essoufflement à l’effort, trouble de l’érection, hypotension S’assurer de la fréquence cardiaque et de la tension artérielle avant d'administrer le traitement.

    • Les inhibiteurs calciques :

Vaso-dilatateurs artériels, sont aussi antispastiques : médicament symptomatique. 2 classes : ralentissement ou accélération du cœur.

  • Les antithrombotiques

Limiter l’expansion de la plaque et de la coagulation

    • Héparine : en fonction du poids, surveillance de la coagulation sanguine (TCA ou TCK). Contre-indication : hémorragie, ulcère. En intraveineuse.
    • Lovénox(r) : administration en sous-cutané donc plus facile car moins de surveillance. En fonction du poids du patient.
    • Aspirine : fluidifie le sang et anti-agrégant plaquettaire. Utilisation sans restriction 3g max/j
    • Plavix : anti-agrégant plaquettaire. Pareil que l’aspirine mais pas de désagrément sur l’estomac.
  • Traiter les facteurs de risque
    • Faire arrêter le tabagisme
    • Traiter hypertension
    • Traiter le diabète
    • Traiter l'hypercholestérolémie
    • Traiter la sédentarité
    • Traiter la surcharge pondérale.
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