Subdivisions
Depuis avril 2007, Madagascar est officiellement découpée en 22 régions. Ces régions proviennent d'un redécoupage de six anciennes provinces, nommées en fonction de leur capitale :
Les nouveaux découpages régionaux et les anciennes provinces Nouvelles régions | Anciennes provinces | Population | Diana (1), Sava (2) | Antsiranana (Diégo-Suarez) | 1 188 500 hab. | Itasy (3), Analamanga (4), Vakinankaratra (5), Bongolava (6)
| Antananarivo | 4 637 000 hab. | Sofia (7), Boeny (8), Betsiboka (9), Melaky (10) | Mahajanga (Majunga) | 1 734 000 hab. | Alaotra-Mangoro (11), Atsinanana (12), Analanjirofo (13) | Toamasina (Tamatave) | 2 593 000 hab. | Amoron'i Mania (14), Haute Matsiatra (15), Vatovavy-Fitovinany (16), Atsimo-Atsinanana (17), Ihorombe (18)
| Fianarantsoa | 3 366 000 hab. | Menabe (19), Atsimo-Andrefana (20), Androy (21), Anosy (22) | Toliara (Tuléar) | 2 229 550 hab | | |
Répartition des centres universitaires nationaux et des écoles internationales
Depuis 1972, l'enseignement national à Madagascar se dissocie du programme de la France. D'où la distinction entre statuts national et international. Deux classes d'écoles apparaissent : les écoles malgaches « état » et les écoles françaises « diplomatiques ». Le malgache devient la langue officielle dans toutes les écoles et les administrations. Le français devient la première langue enseignée et l'anglais la deuxième. Cette révolution intellectuelle n'a pu bénéficier d'aucune année préparatoire. Aucun programme de création du vivier professoral n'a été prévu. Des bacheliers sont recrutés par différents corps de l'armée, avec « discipline et patrie », avant de devenir des professeurs contractuels durant une année scolaire maximum. Au début des années 1990, des écoles primaires privées fleurissent ici et là, revendiquant le modèle français d'enseignement. Cela constitue un espoir de se projeter vers l'Europe, pour des parents prêts à se sacrifier dans le paiement de frais de scolarité exorbitants. En 2008 ces écoles se sont multipliées dans beaucoup de villes.
Antsiranana
1972
- Lycée mixte (avec demi-pension filles) devient en 1993 Lycée Albert-Zafy, professeurs nationaux et coopérants français.
- Lycée Sadi-Carnot devient lycée français (privé sous tutelle consulaire et payant, sauf pour les ressortissants français boursiers), avec des professeurs de l'Éducation nationale français. En 1990 des contractuels nationaux prennent le relais.
1979 - 2010
1990 - 2010
Antananarivo
1963
- Ecole supérieure des sciences Agronomiques
1972
1981
- Institut National des Sciences Comptables et de l'Administration d'Entreprises (Business School made in Madagascar)
1992
- Institut Supérieur de Technologie d'Antananarivo
Toamasina