Lycée Georges Clemenceau | ||
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Généralités | ||
Création | 1808 | |
Pays |
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Coordonnées | ||
Adresse | 1, rue Georges Clemenceau 44042 Nantes | |
Site internet | www.lycee-clemenceau-nantes.fr/ | |
Cadre éducatif | ||
Proviseur | M. François Pilet | |
Formation | CPGE | |
Localisation | ||
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Le lycée Georges Clemenceau, en général appelé simplement lycée Clemenceau, est un établissement français d'enseignement général et technologique, secondaire et supérieur, situé rue Georges-Clemenceau à Nantes, à proximité de la gare, du jardin des plantes et du Musée des Beaux-Arts.
Il accueille environ 800 lycéens et 900 élèves de classes préparatoires, et dispose d'un internat accueillant principalement des élèves de classes préparatoires et les lycéens de la section TMD (Technique de la Musique et de la Danse, aussi appelé F11).
Jusqu'en 1792, l'enseignement secondaire à Nantes est représenté par le collège des Oratoriens. Après sa fermeture, il est remplacé par un Institut national, hébergé dans l'hôtel d'Aulx. Puis en 1796, est créée l'Ecole centrale, qui occupe le couvent des Ursulines ; elle fonctionne de juin 1796 à juin 1803, l'institution des lycées amenant sa fermeture.
La décision de créer un lycée à Nantes date du 24 septembre 1803, mais l'ouverture n'a lieu que le 1er avril 1808 (et l'inauguration le 1er mai). Les locaux qui lui sont affectés sont le couvent des Ursulines, augmenté des bâtiments du Petit séminaire. Son public de base est constitué par 150 boursiers du gouvernement : la première année, il y a 212 élèves, 126 boursiers et 86 non boursiers. Dès le départ, le lycée (à l'époque, premier échelon de l'Université napoléonienne) subit la concurrence d'établissements catholiques, surtout le Petit séminaire : en 1810, sur 1325 élèves du secondaire en Loire-Inférieure, 938 sont dans le privé (256 au Petit séminaire), 387 dans le public (247 au lycée).
Le lycée reçoit la visite de l'Empereur le 9 août 1808.
Après la chute de Napoléon, le lycée est maintenu, mais l'environnement social est peu favorable : les familles légitimistes de Nantes refusent d'y mettre leurs enfants ; les familles de la bourgeoisie sont peu intéressées par l'enseignement (latin-grec en priorité) qui y est donné. Plusieurs rapports au cours du siècle insistent sur cette spécificité de Nantes. Jusqu'en 1890, le lycée connaît une alternance de périodes de crise et de périodes de modeste prospérité.
Sur le plan des structures, le lycée fait en 1824 l'acquisition du domaine de la Colinière (à Doulon), qui va servir de lieu de détente pour les internes. D'autre part, des annexes sont créées : en centre-ville, le Petit Lycée (futur Lycée Jules Verne) ; en banlieue, l'annexe de Chantenay. Des classes de préparation aux Ecoles de l'Etat, notamment à l'Ecole Polytechnique, apparaissent dès 1824 ; d'autre part, sont mises en place des classes primaires et enfantines.
Le lycée construit de 1886 à 1892 est l'œuvre des architectes Antoine Demoget et Léon Lenoir.
Le lycée subit une série de transformations structurelles importantes :
En 1943, les Allemands avaient construit deux grands blockhaus dans la cour des élèves. L'un d'eux est détruit en 1950, mais au prix de gros dégâts, aussi le second est laissé en place jusqu'en 1993.
A la fin des années 1950, un bâtiment neuf est construit au fond de la cour des élèves (18 salles de classe, infirmerie). Il reste aussi en place jusqu'en 1998.
En 1992 a eu lieu la commémoration du centenaire de la reconstruction, en présence de Robert Badinter (ancien élève). C'est à cette occasion que les autorités prennent conscience de la nécessité d'une rénovation complète qui débute en 1993 et s'achève en 2003. Le bâti ancien est intégralement ravalé et rénové. Une construction nouvelle d'allure moderne est mise en place le long de la rue Stanislas-Baudry, avec le CDI, les réfectoires, un parc de stationnement souterrain, etc.