Indépendamment de la luminosité de la surface d'un astre à l'équilibre thermique, définie par la relation L = 4πR2σT4, on peut définir la luminosité de tout processus physique par la détermination de la quantité d'énergie qu'il rayonne, et ce dans ou hors du domaine électromagnétique. Ainsi, on utilise quand nécessaire les termes de :
La luminosité ordinaire d'un astre n'est pas le processus le plus énergétique en astrophysique. Par exemple, la luminosité de ralentissement des pulsars énergétiques, tel PSR B0531+21 (le pulsar du Crabe), est 200 000 fois plus grande que la luminosité du Soleil. La luminosité d'accrétion, principalement émise dans le domaine des rayons X, atteint facilement 1031 W, soit plusieurs dizaines de milliers de fois la luminosité du Soleil. La luminosité neutrinique d'une étoile massive en fin de vie est largement supérieure à sa luminosité électromagnétique, du fait que les réactions nucléaires qui produisent l'énergie de l'astre produisent bien plus de neutrinos que de rayonnement électromagnétique. Par exemple, lors de la phase de combustion du silicium dans une étoile de 20 masses solaires, la luminosité électromagnétique est estimée à 4,4×1031 W (environ 100 000 luminosités solaires), alors que la luminosité neutrinique atteint les 3,3×1038 W, soit près de 10 millions de fois la luminosité électromagnétique de l'astre. Lors de l'implosion du cœur d'une étoile massive, initiant le stade de supernova, la luminosité neutrinique atteint les 1045 W. Enfin, les événements donnant lieu aux plus violentes libérations d'énergie dans l'univers correspondent à la fusion de deux étoiles à neutrons ou trous noirs de même masse, dont la luminosité gravitationnelle approche la luminosité de Planck, soit environ 1052 W.