Ligne 12 du tramway de Genève - Définition

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Introduction

Ligne 12
Réseau Transports publics genevois
Année d’ouverture 1862
Dernière extension 2008
Exploitant Transports publics genevois (depuis 1977)
Conduite Conducteur
Points d’arrêt 29
Lignes connexes 13, 14, 15, 16, 17

La ligne 12 du tramway de Genève est une ligne diamétrale exploitée par les Transports publics genevois. Elle dessert plusieurs quartiers de Genève et quelques communes de l'agglomération. Les terminus sont à Moillesulaz et aux Palettes.

Histoire

La ligne de tramway n° 12 est la plus ancienne des lignes de tramway de Genève. Elle a été ouverte le 19 juin 1862 entre la Place Neuve et le Rondeau de Carouge. À l'époque, c'était une ligne de tramway hippomobile, à voie à écartement normale soit 1435 mm. Le tramway tracté par des chevaux est la solution trouvée pour pallier l'augmentation constante de l'utilisation des transports publics à Genève. Ce tramway était appelé « Chemin de fer américain » car trente ans plus tôt, il était inventé aux Etats-Unis.
En 1876 est créée la Compagnie des Tramways de Genève : la ligne est prolongée de Rive à la Place Neuve le 5 août 1876.
Cette même année, le service est augmenté à 7 minutes 30 sur l'axe Carouge – Terrassière ce qui prouve que l’axe de la future ligne 12 est déjà l’objet d’une forte demande ! Dès 1881, la Compagnie des Tramways de Genève, devenue Compagnie des Tramways suisses, introduit les trams à vapeur entre Carouge et Chêne-Bourg. L'année suivante, soit en 1882, la ligne est prolongée jusqu'à la douane de Moillesulaz, jusqu'à Annemasse en 1883 et même jusqu'au train à crémaillère de Salève, à Etrembières, en 1892.
Après la découverte de l'électricité, la traction électrique est reconnue bien plus avantageuse que les tractions à vapeur et hippomobiles. L'année 1885 voit les travaux d'électrification s'étendre à la ligne 12 sur le trajet Carouge-Moillesulaz. La section de Moillesulaz à Etrembières via Annemasse demeure pour tramways à vapeur ainsi que celle de la place du Molard à la gare Cornavin demeure pour tramays à traction hippomobile, étant donné de la traversée du Pont du Mont-Blanc, jugé pas assez solide pour accueillir les rames électriques.
À la fin du XIXe siècle, Genève possède un réseau important de tramways avec trois modes de traction (électrique, à vapeur et hippomobile pour certains services). Il existe à cette époque deux entreprises de transport en commun : la Compagnie générale des tramways suisses (TS) et la Société genevoise des chemins de fer à voie étroite (VE).C'est le 11 août 1899 que se constitue, dans le but de réorganiser et de développer le réseau des transports publics, la Compagnie genevoise des tramways électriques (CGTE). La première vague de modernisation du réseau peut alors commencer avec la mise à voie métrique de l'ancien réseau de la TS, l'électrification des lignes existantes de la VE et l'acquisition d'un nouveau matériel roulant, ce qui n'affectera pas particulièrement la ligne 12.
Au XXe siècle, le tramway à Genève est en déclin par rapport au modes de transports individuels, c'est-à-dire l'automobile. Dans les années 1970, Genève est de plus en plus engorgée à cause du trafic automobile et la question des transports publics est posée. Le 1er janvier 1977, les Transports publics genevois (TPG) remplacent la Compagnie genevoise des tramways électriques. C'est alors une deuxième vague de modernisation du réseau qui débute.
Dans le début des années 1990, après la mise en place de la société des TPG, le tramway devient une alternative intéressante face à la voiture. La ligne 12, seule survivante du réseau de la CGTE, sera la première à être revue et corrigée par les TPG. La ligne Moillesulaz - Rondeau de Carouge devient Moillesulaz - Bachet-de-Pesay dès 1992 et Moillesulaz - Palettes en 2008.

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