Lierre grimpant | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Rosidae | ||||||||
Ordre | Apiales | ||||||||
Famille | Araliaceae | ||||||||
Genre | Hedera | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Hedera helix L., 1753 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Clade | Angiospermes | ||||||||
Clade | Dicotylédones vraies | ||||||||
Clade | Astéridées | ||||||||
Clade | Campanulidées | ||||||||
Ordre | Apiales | ||||||||
Famille | Araliaceae | ||||||||
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Le lierre rampant ou grimpant ou « lierre commun » est une liane à feuilles persistantes en hiver,de la famille des Araliaceae. Il est spontané en zone tempérée eurasiatique de l'hémisphère nord. Il est également cultivé comme plante ornementale.
Nom scientifique : Hedera helix L., famille des Araliaceae' (de : Efeu, en : ivy, it : edera).
Nom commun : lierre, parfois surnommé bourreau des arbres, herbe de saint Jean.
C'est une liane arborescente, dont l'ancêtre est probablement d'origine tropicale. C'est une des rares lianes que l'on trouve en Europe et en Asie Mineure (avec la clématite, le houblon ou le chèvrefeuille) qui forme des tiges ligneuses rampantes ou grimpantes de taille indéfinie (il atteint facilement 30 mètres de long et 25 m en hauteur).
Les feuilles, alternes, à limbe assez coriace, vert foncé ou légèrement blanchie sur les contours du limbe, présentent deux formes différentes selon leur fonction, on parle d'hétérophyllie :
Ces feuilles sont persistantes et tombent au cours de leur sixième année.
Les rameaux sont grimpants et partiellement ornés de poils étoilés grisâtres à 5-6 rayons. Ils portent au milieu des entrenœuds des crampons parfois difficiles à enlever à mains nues, qui sont des racines transformées émettant de nombreux poils ventouses qui s'accrochent à un support (mur, arbre, arbuste, etc.). Ces racines modifiées n'ont aucune fonction absorbante : le lierre n'est pas une plante parasite (à la différence du gui par exemple).
Il est donc inutile de couper les branches et d'arracher les pousses de lierre à tout-va, contrairement aux idées reçues. Le lierre ne mérite pas son surnom de « bourreau des arbres ». On voit parfois des arbres morts recouverts de lierre, mais celui-ci n'est pas responsable de la mort de l'arbre, qui ne lui sert que de support. Lors de promenades durant l'hiver, on pourrait croire que les arbres à feuilles caduques sont étouffés par le lierre, qui reste bien vert durant l'hiver, mais ce n'est qu'une fausse impression, donnée par l'opposition des cycles de développement entre le lierre et son support. Très rarement, les tiges du lierre finissent par enserrer complètement le tronc de l'arbre qui le supporte, mais comme il pousse verticalement et de façon rectiligne sur son support, et très rarement en s'enroulant autour comme le chèvrefeuille, il ne pose pas de problème à l'arbre (à la différence d'une glycine ou d'un vieux chèvrefeuille qui causent des déformations et retards de croissance à leur l'arbre-support).
Les tiges rampant sur le sol émettent au niveau des nœuds des racines adventives qui permettent à la plante de se multiplier.
Les fleurs, jaune verdâtre, portent cinq pétales. Elles sont regroupées en ombelles elle-mêmes disposées en grappes terminales. La floraison s'étale en septembre-octobre, et la fructification s'effectue vers la fin de l'hiver, début du printemps. Le lierre présente donc un cycle phénologique inversé par rapport aux plantes dont il se sert comme support.
Les fruits du lierre grimpant sont des baies (8 à 10 mm) bleues violette groupées en grappe. Ils sont toxiques pour l'homme.