La série s'inscrit dans le thème général de la science-fiction, mais développe également une critique sociale pessimiste d'une société en décomposition. La géographie dans laquelle se déroulent les épisodes tient, comme dans le Western, une importance particulière: dans le cas des envahisseurs, ce sont des paysages désertiques, des usines abandonnées, des environnements urbains délabrés. C'est dans ce cadre que s'achève l'ultime punition d'une société humaine déchue: une menace venue du ciel pour exterminer l'humanité. Les relations entre les hommes sont elles aussi dégradées: couples en séparation, personnages solitaires à l'abandon... Le réalisme social de cette série explique la posture nécessairement solitaire du héros, qui, seul contre tous, aura compris la véritable nature du danger qui guette le monde.
Il est intéressant de souligner le fait que les envahisseurs fuient une planète à l'agonie pour tenter de survivre eux-mêmes, détail que les deux premières traductions françaises ne mentionnaient pas, cantonnant les extraterrestres au rang de colonisateurs spatiaux. Ainsi la corruption du monde humain pourrait-elle engendrer, sur la Terre, un futur apocalyptique préfiguré par ces créatures venues d'ailleurs, beaucoup plus évoluées d'un point de vue technologique, et dont le monde est condamné, peut-être à cause de leur désinvolture, de leur imprudence ou de leur arrogance...
Les envahisseurs se reconnaissent grâce à une particularité physique qui les empêche de replier leur auriculaire. En mourant, ils s'enflamment dans un halo rougeâtre et laissent quelques traces de cendres, à base de cellulose. La véritable apparence des envahisseurs n'est jamais montrée. Leur forme humaine est instable et ils doivent se régénérer régulièrement sans quoi ils meurent. Leur véritable apparence est toutefois suggérée dans l'épisode 5, « La Genèse », dans lequel est montrée la silhouette d'un envahisseur sous sa forme d'origine, puis à différents stades de sa régénération pour retrouver une apparence humaine, ainsi que dans l'épisode 22 où « l'ennemi » (c'est le titre de l'épisode) vient installer une base qui permettra aux extraterrestres de vivre sous leur forme originelle en présence d'oxygène. La fin de l'épisode voit le début de la régression du corps d'un envahisseur.
La série a été parodiée dans un sketch des Inconnus.
Le groupe Christophe Godin's Metal Kartoon a enregistré un morceau intitulé David Vincent en hommage à la série ; il y est raconté que David Vincent décide de s'allier aux envahisseurs afin de se venger de tous ces gens qui refusent de croire à l'invasion extraterrestre.
La société Hitachi a diffusé à la télévision française vers la fin des années 1990 une publicité où l'on voyait Roy Thinnes dans une pseudo interview répondre : « Ah si seulement j'avais eu mon caméscope Hitachi ». Dans le plan suivant, une main à l'auriculaire rectiligne venait s'emparer d'un caméscope.
Lorsqu'il voit pour la première fois apparaître l'OVNI, David Vincent roule (évidemment) dans une Ford "Galaxy"...