Depuis 2001, des frères et des soeurs des Fraternités monastiques de Jérusalem occupent une partie de l'abbaye toute l'année. Ils remplacent les moines bénédictins, qui peu à peu désertèrent le Mont après 1979.
Ainsi, chaque jour, la communauté prie et chante la gloire de Dieu au sein du Mont. Cela permet d'attirer des visiteurs qui, nombreux, viennent assister aux diverses célébrations.
A l'occasion du treizième centenaire du Mont, la fraternité s'est beaucoup investie, et s'ouvre désormais encore davantage sur le monde.
Des retraites d'une durée d'une semaine sont possibles, été comme hiver, pour prier, vivre en silence avec la communauté, découvrir leurs activités...
Récemment, la restauration d'une maison du Mont, le « Logis Saint-Abraham », a été entreprise par la communauté. Elle permettra dans quelques années à de nombreux pèlerins de venir passer quelques jours pour prier.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2008 | en cours | Éric Vannier | DVD | PDG de l’auberge de la Mère Poulard |
mars 2001 | mars 2008 | Patrick Gaulois | UMP | Hôtelier-restaurateur |
1983 | mars 2001 | Éric Vannier | DVD | PDG de l’auberge de la Mère Poulard |
- | 1983 | Julien Nicolle | - | - |
L’histoire ancienne de la commune étant peu dissociable de l’histoire de l’abbaye elle-même, nous renvoyons à l’article consacré à l’abbaye du Mont-Saint-Michel, y compris pour les périodes gauloise et romaine.
Le village, implanté sur le mont en 709, s’est développé à l’ombre de son abbaye médiévale. Au nord de l’église Saint-Pierre, le bâtiment double appelé La Merveille est un chef-d’œuvre de l’architecture gothique. Il est construit sur trois niveaux à flanc de rocher.
L’économie du Mont a donc été tributaire, pendant douze siècles, des nombreux pèlerinages à Saint Michel, notamment jusqu’à la Révolution française. On venait de toute l’Europe du Nord en pèlerinage à l’abbaye : depuis l’Angleterre, la France du nord et de l’ouest, etc. Un réseau de routes montoises a été récemment étudié et remis en valeur, notamment à cause de l’attrait touristique important que représente le site et sa baie.
Déjà depuis le XIXe siècle, les auteurs et peintres romantiques venaient au mont, pour son charme unique et ses qualités pittoresques, tels Guy de Maupassant. À la fin du siècle, plusieurs hôtels sont établis au Mont. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la mutation du site en un lieu de visite de rang mondial a fait de la petite commune normande l’une des premières destinations touristiques de France. On compte aujourd’hui trois millions de visiteurs annuels, dont un tiers seulement monte jusqu’à l’abbaye. Le temps moyen de visite est de deux à trois heures et il y a jusqu’à 20 000 visiteurs par jour en période estivale.
De nombreux immeubles du site sont, à titre individuel, classés au titre des monuments historiques.
Par ordre d’importance, c’est bien sûr l’abbaye elle-même qui impose sa fière allure et sa magnifique architecture à plusieurs dizaines de kilomètres alentour.
Mais il existe d’autres monuments religieux sur le rocher :
La ville actuelle est l’une des rares villes françaises à avoir conservé l’ensemble de ses fortifications médiévales. Cette enceinte urbaine date des XIIIe et XVe siècles. Elles est entièrement classée (MH). La muraille se compose de courtines flanquée de tours semi-circulaires et d’une tour bastionnée :
Le chemin de ronde et les parapets sont du XVe siècle ainsi que divers ouvrages de défense comme :
L’enceinte des Fanils, qui continue les murs du Monteux, de Cantilly et de la Pillette, date du XVIe siècle, avec la tour Gabriel, qui porte en son chef un moulin à vent.