Le Malade imaginaire - Définition

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Analyse de la pièce

Satire des médecins

Un autre aspect, qui nous conduit à la satire de notre peur de la mort, est la manière dont les médecins sont dépeints. La thématique de la médecine ou plus exactement des médecins apparaît déjà dans le théâtre français du moyen-âge et se retrouve tout aussi bien dans les pièces de la Commedia dell’Arte que dans le théâtre français du XVIIème siècle. Molière reprend ce thème pour la première dans Le médecin volant, une de ses premières farces à laquelle on n'accorde en général pas une importance très grande. Dans Dom Juan ou le Festin de Pierre (1665) les thèmes de la maladie, des médecins et de la médecine font à nouveau leur apparition. Il suffit ici que Sganarelle (qui n'est qu'un domestique) mette la robe de médecin pour passer pour un grand érudit et pour oser parler comme tel. Deux thématiques de premier plan voient le jour: celle du langage jargonesque attribué aux médecins et le motif que le vêtement suffit à faire le médecin.

Rire de la mort

Une des thématiques importantes du Malade imaginaire est le rire sur la mort.

La mort ne cesse d'apparaître: Argan a peur de mourir, les amants Angélique et Cléante songent au suicide si jamais ils sont séparés, la plus jeune fille d'Argan fait semblant de mourir, pour échapper à la correction. Et, point d'orgue de l'action, Argan feint d'être mort afin de connaître les vrais sentiments de sa femme et de sa fille.

La musique dans la pièce

La comédie de Molière était donnée initialement avec des intermèdes musicaux à la fin de chaque acte, y compris l'intronisation finale d'Argan médecin. Cléante et Angélique y chantent par ailleurs une courte pièce au début du second acte. Fabienne Robert se souvient que l'auteur fit appel à Marc-Antoine Charpentier pour la composition.

La partition, que l'on croyait perdue, fut retrouvée dans les archives de la Comédie-Française par William Christie qui la joua en intégralité avec Les Arts Florissants au cours d'une représentation au Théâtre du Châtelet, le 16 mars 1990.[1]

La reconstitution chorégraphique était due à Francine Lancelot et à sa compagnie « Ris et Danceries ».

D'autres compositeurs s'essayèrent dans l'illustration musicale de la pièce. On peut citer Jacques Offenbach en 1851, André Jolivet et Georges Auric.

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