Le caoutchouc sans soufre non vulcanisé est cassant au froid (hiver) et poisseux au chaud (été). Ce sont les atomes de soufre qui, après vulcanisation, soudent les longues chaînes du latex et assurent ainsi l’effet élastique du caoutchouc dans une plage de températures plus large.
90 % de la production de latex naturel sert à la production de pneus, chargés en noir de fumée. Les pneus faits en latex naturel sont plus résistants à la déchirure que ceux faits avec du caoutchouc artificiel et servent pour les pneus d’avions.
Son élasticité en fait un matériau très apprécié dans le domaine médical et la vie courante (gants, tétines pour bébé, lunettes de ski, costumes moulants, préservatifs, etc.). Certaines personnes présentent une allergie au latex. Dans certains cas, cela peut aller jusqu’au choc anaphylactique (réaction allergique sévère).
Les combinaisons servent pour se protéger du froid, notamment pour les plongeurs. Les fétichistes qui font une fixation sexuelle sur le latex se surnomment les rubberists. En compressant le corps, un vêtement en latex ajusté coupe la respiration par la peau et les sens, plongeant son locataire dans une sorte de cocon.
Le latex est également utilisé comme peau dans les effets spéciaux en animatronique.
Le latex est utilisé en staff pour réaliser des moules de petite dimension.
Le latex est utilisé en literie pour réaliser des matelas et des oreillers. La transformation de la matière est essentiellement en Asie. Des instituts contrôlent l’origine de la matière et son caractère Latex 100 % naturel.
Les coagulum sont lavés, déchiquetés et rééduqués en granulés chauffés à environ 120 °C. Au refroidissement, les granulés se collent entre eux et sont compactés pour donner des balles que l’on vend et exporte. Les balles seront passées dans une sorte de laminoir appelé « cylindres » ou « mélangeur ouvert ».