Ces lampes sont très pratiques pour faire pousser des plantes en tout genre en intérieur. Elles permettent de transformer les courts jours d'hiver en beaux jours d'été. Deux types de lampes utilisées par les professionnels sont aujourd'hui disponibles pour les amateurs.
Ces lampes sont une source ponctuelle de lumière préférable pour les plantes à une source linéaire comme les tubes fluorescents.
Les lampes à vapeur de sodium sous basse pression (LPS) sont composées d'un tube à décharge plié en forme de U et enclos dans une ampoule externe tirée sous vide. Le tube à décharge est rempli d'un mélange néon (99 %) argon (1 %) sous basse pression permettant l'amorçage de la décharge et l'échauffement du sodium jusqu'à 260 °C. Le tube est fabriqué à base de verre sodocalcique recouvert d'une couche mince de verre au borate, résistant à la vapeur du métal alcalin. Ce tube est pourvu à ses extrémités d'électrodes recouvertes d'oxydes de terres rares pour une bonne émission électronique.
L'ampoule externe a un vide dont la qualité est maintenue grâce à des miroirs de baryum situés près de la douille. Une pastille de zirconium est souvent employée pour craquer les vapeurs d'hydrocarbures qui peuvent être présentes. Un film d'oxyde d'indium et d'étain, d'une épaisseur de 0,3 micromètre recouvre l'intérieur de l'ampoule externe. Ce revêtement est conçu pour réfléchir les rayonnements infrarouges vers le tube à décharge.
Les lampes à vapeur de sodium sous haute pression (SHP) utilisent d'autres composés chimiques comme le mercure pour des raisons pratiques ; cependant, seul le sodium est responsable de l'émission lumineuse, le xénon et le mercure ne servant qu'à permettre à la lampe de démarrer, et à fixer les bonnes propriétés électriques de l'arc.
Les sources sous basse pression sont caractérisées par un rayonnement quasi monochromatique orange, ce qui n'est pas le cas des lampes sous haute pression où l'interaction entre les différents éléments donne un spectre superposé de bandes et de raies discrètes. Ainsi, la lumière de ces lampes a une meilleure qualité, car elle contient d’autres couleurs que l'orange. Cependant, l'IRC reste médiocre du fait que la teinte prédominante reste un jaune-orange relativement saturé. C'est cette caractéristique qui donne à ces lampes une excellente efficacité lumineuse, l'oeil étant plus sensible aux longueurs d'onde émises. Pour ces deux raisons, ces sources éclairent la vaste majorité des routes et des industries du monde.
Deux types de lampes dont la lumière est plus blanche ont été développés dans les années 1980. Le premier type de lampe a un CRI de Ra65, comparé à Ra20 pour les lampes traditionnelles, et une température de couleur de 2 200 K au lieu de 2 000 K. Ces changements sont obtenus par l'accroissement de la température et de la pression de vapeur, dont les effets secondaires sont un rendement moins bon et une durée de vie décrue. Malgré ce changement, la qualité de la lumière n'est toujours pas suffisante à un usage commercial. Ces lampes trouvent leur emploi en centre ville et dans les quartiers résidentiels.
Le deuxième type de lampe a une pression et une température encore plus élevées, donnant une lumière dont la couleur est proche de celle d'une lampe à incandescence. C'est donc tout naturellement, avec un CRI de Ra80 et une température de couleur de 2500-2700 K, que ces lampes à sodium blanches ont trouvé une application dans l'éclairage commercial, là où on cherche à obtenir un environnement chaleureux. Cependant, leur rendement et leur durée de vie moindre ne leur donnent pas une fiabilité pour l'éclairage urbain.
La famille des lampes à vapeur de sodium standard s'étend de 35 watts jusqu'à 1 000 W, avec une efficacité lumineuse de 90 lm·W-1 jusqu'à 140 lm·W-1, ce qui en fait une source de choix pour un éclairage économique.
Des puissances standards de lampes tubulaires claires peuvent être :
À l'exception des lampes de 18 Watt, tous les modèles jusqu'à 180 Watt ont une tension d'amorçage supérieure à 250 Volt. De ce fait, la plupart de ces lampes sont alimentées par un autotransformateur à dispersion dont la tension au secondaire en circuit ouvert est de 450 V.
Depuis les années 1980, il existe des systèmes d'alimentation dits hybrides composés d'une self-inductance et d'un amorceur haute tension. La self est conçue de telle manière que le troisième harmonique de courant soit important. L'onde de courant résultante est plus carrée que sinusoïdale, propriété qui accroît le rendement de ces lampes.