Histoire
Francis Hauksbee a, le premier, décrit une lampe à décharge en 1705. Il montra qu’un globe de verre dans lequel on a réalisé un vide partiel ou complet, lorsqu’il est chargé d’électricité statique, peut produire une lumière suffisante pour permettre de lire. Sir Humphry Davy décrivit en 1802 le premier arc électrique à la Royal Institution de Londres. Depuis, de nombreuses recherches ont été réalisées sur les sources de lumière à décharge, car elles produisent de la lumière à partir de l’électricité de façon considérablement plus efficace que les ampoules à incandescence.
Plus tard, on a découvert que l’arc de décharge peut être optimisé en utilisant un gaz inerte au lieu de l’air en tant que milieu. Pour cette raison, dans le passé, des gaz nobles tel que le néon, l’argon, le krypton ou le xénon furent employés tout comme le dioxyde de carbone.
L’introduction de la lampe à vapeur de métal, incluant divers métaux à l’intérieur du tube de décharge, fut une avancée postérieure. La température du gaz de décharge vaporise un peu de métal et la décharge est alors produite presque exclusivement par la vapeur de métal. Habituellement, on utilise du sodium et du mercure en raison de leur haute pression de vapeur qui augmente l’efficacité de l’émission électromagnétique dans le spectre visible.
Un siècle de recherche supplémentaire a conduit à des lampes sans électrodes. À la place, le gaz est excité par des émetteurs de micro-ondes ou d’ondes radio. De plus, des sources de lumière de puissance bien moins importante ont été créées, permettant d'étendre les applications de l’éclairage à décharge aux habitations ou aux utilisations en extérieur.
Utilisation
- Tube fluorescent
- Lampe fluorescente
- Tube néon
Lampes à décharge les plus courantes
Lampes à décharge basse pression
- Les tubes fluorescents
- Ils produisent jusqu’à 100 lumens/watt. Ce type de lampe est le type le plus utilisé en éclairage de bureau ainsi que dans de nombreuses autres applications tertiaires. Les tubes fluorescents sont communément, mais faussement, encore appelés lampes néon. Ils sont pourtant très différents car la lumière émise par la décharge n'est pas directement visible. C'est une poudre déposée sur la surface intérieure du tube qui ré-émet dans le domaine visible.
- Les lampes à vapeur de sodium basse pression
- Ce type de lampe est le type de lampe à décharge le plus efficace, produisant jusqu’à 200 lumens/watt, mais aux dépens d’un rendu de couleurs très pauvre. La lumière jaune quasi monochromatique est acceptable uniquement pour l’éclairage public et les utilisations similaires.
Lampes à décharge haute pression
- Les lampes aux halogénures métalliques
- Ces lampes produisent de la lumière presque blanche et atteignent 100 lm⋅W-1. Les utilisations comprennent l’éclairage d’intérieur d’immeubles de grande hauteur, de parking, de magasins, de terrains de sports.
- Les lampes à vapeur de sodium haute pression
- Elles produisent jusqu’à 150 lumens/watt. Ces lampes produisent un spectre de lumière plus large que la lampes à vapeur de sodium basse pression. Elles sont aussi utilisées pour l’éclairage public et pour la photo assimilation artificielle dans la culture de plantes.
- Les lampes à vapeur de mercure
- Ce type de lampe est le type de lampe haute pression le plus ancien. Il a été remplacé dans la majeure partie des utilisations par des lampes à vapeur de sodium haute pression et, parfois, par des lampes aux halogénures métalliques.