Laïka est représentée sur plusieurs timbres de différents pays :
En pleine guerre froide, la forte concurrence entre Soviétiques et Américains dans la conquête spatiale éclipsa un certain temps la question des violations éthiques de cette expérience. Comme le montrent les coupures de journaux de 1957, la presse était davantage préoccupée par les perspectives politiques, alors que la santé et la récupération de la chienne étaient à peine mentionnées. Ce n'est que plus tard qu'eurent lieu des discussions sur le sort de Laïka.
La mission Spoutnik 2 ne prévoyait aucune récupération de Laïka ; la chienne était donc condamnée à mourir dans l'espace. L'expérience déclencha un débat international sur la question du maltraitement et de l'expérimentation animale en général pour les besoins de la science.
Au Royaume-Uni, la National Canine Defence League (en) (Dogs Trust) appela tous les propriétaires de chiens à observer une minute de silence par jour pendant le vol de Laïka, tandis que la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) reçut des protestations avant même que l'URSS ait fini d'annoncer le succès du lancement. Les associations de protection des animaux suggérèrent au public de venir manifester devant les ambassades soviétiques.
En URSS, la polémique était plus faible. Ni les médias, ni les livres des années suivantes, ni le public ne remirent en cause la décision d'envoyer mourir un chien dans l'espace. Ce n'est qu'en 1998, après l'effondrement du régime soviétique, qu'Oleg Gazenko, l'un des scientifiques responsables de la mission, exprima ses regrets d'avoir condamné la chienne à mourir : « Plus le temps passe, plus je suis désolé à son sujet. Nous n'aurions pas dû le faire... Nous n'avons pas appris suffisamment de cette mission pour justifier la mort de la chienne ».