Lac - Définition

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Appellation vernaculaire

Le Grand Lac Salé, Utah.

D'un point de vue populaire que reprend la toponymie, un lac serait fait d'eau douce, à la différence des mers et des océans, quant à eux salés. Toutefois, cette définition est incorrecte, la mer Baltique comprenant ainsi moins de 4 g/L de sel tandis que les Grand Lac Salé en compte environ 250 g/L.

Une autre définition serait de nommer un plan d'eau en prenant en compte les appellations locales dans la toponymie. Cependant, il arrive qu'un même plan d'eau soit indifféremment nommé lac ou mer.

Équilibre hydrique

Retenue du barrage de Carbonne.

Les lacs sont généralement alimentés soit par un ou des cours d'eau en amont, soit par des résurgences, soit par des glaciers. L'eau s'évacue naturellement, principalement par un cours d'eau appelé émissaire, mais aussi par évaporation.

Les lacs constituent une importante réserve d'eau douce utilisée par l'homme pour l'irrigation des cultures, comme source d'eau potable et dans certains cas pour produire de l'énergie électrique.

Répartition

Les lacs naturels sont inégalement répartis. Le contexte hydro-géomorphologique les rend bien plus nombreux dans les anciennes zones glaciaires. Leur géographie varie aussi selon que les hommes les ont vidés ou drainés ou au contraire artificiellement aménagés, construits ou agrandis en établissant des digues et barrages.

En Europe, il y a environ 500 000 lacs de plus de 1 ha (dont près de 50 % en Suède et Finlande), 16 000 dépassant 1 km².

Strates

Les lacs sont plus ou moins stratifiés thermiquement, en termes de, pH, d'oxygènation et écologiquement. Cette stratification peut faire l'objet d'importantes variations saisonnière (qui peuventt être enregistrées dans les sédiments). Ces conditions, ainsi que les teneurs en certains polluants. Certains mollusques (limnées et bivalves tels que les pisidies) selon qu'ils colonisent ou non la zone profonde des lacs peuvent être indicateurs de phénomènes d'anoxie ou de toxicité des fonds.

Courants

Bien que stagnante, l'eau des lacs connaît de nombreux mouvements internes. Outre les courants créés par les cours d'eau, en amont ou en aval, et les sources souterraines, il peut se produire des tourbillons ou des ondes dus à diverses causes, parmi lesquelles l'action du vent à la surface de l'eau. En outre, les lacs sont sujets à une série de mouvements, véritables déplacements périodiques d'eau d'un côté à l'autre du bassin, observables comme de réelles dénivellations d'une partie à l'autre de la côte. Dans le lac de Bolsena, malgré sa taille relativement limitée, on a ainsi enregistré des variations de niveau allant jusqu'à 50 cm.

De plus, l'eau des grands lacs dans les villes métropolitaines sont des lacs artificiels (cf. lac du parc des Buttes-Chaumont), dont l'eau ne va pas au sol (source Bodo Groening, 2004, Madrid).

Enfin, les différentes couches d'eau se déplacent en profondeur en raison des différences de température en fonction de la profondeur, de la journée et des saisons.

D'après François-Alphonse Forel, « en opposition avec les fleuves, rivières et autres eaux courantes, les lacs sont formés d'eaux stagnantes ; ces eaux ne sont pas entraînées dans une direction toujours la même ». L'eau des courants lacustres change souvent de direction, à cause des changements de direction du vent, des obstacles rencontrés (côte, île, etc.) et des variations de températures entre différentes zones.

De nos jours, il est proposé d'employer à la place de « masse d'eau » le terme de plan d'eau, ou nappe d'eau, pour raison que de grands mouvements existent mais ne suivent pas une pente comme un cours d'eau.

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