L'Oiseau blanc - Définition

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Introduction

Pix.gif L'Oiseau blanc Picto imageDroite planeur.png
Carte postale-Oiseau blanc-1927.jpg

Constructeur France Pierre Levasseur
Type PL.8
Premier vol 19 avril 1927
Date de retrait Disparu le 8 mai 1927
Motorisation
Moteur Lorraine 12 Eb de 450 chevaux
Dimensions
Envergure 14,60 m
Longueur 9,75 m
Hauteur 3,89 m
Surface alaire 61 m²
Nombre de places 2
Réservoirs 3 réservoirs contenant 4 025 litres de gasoil
Masses
Masse à vide 1 905 kg
Masse maximum 5 030 kg
Performances
Décollage 900 m
Vitesse de croisière 185 km/h (estimation)
Autonomie 42 h

L'Oiseau blanc est un avion biplan qui a disparu le 8 mai 1927 avec ses deux pilotes, les Français Charles Nungesser et François Coli, lors de la première tentative de traversée aérienne de l'océan Atlantique Nord sans escale entre Paris et New York. Deux semaines après leur disparition, l'Américain Charles Lindbergh est le premier à réussir cette traversée à bord du Spirit of St. Louis.

La disparition de l’Oiseau blanc est considérée comme l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation. De nombreuses hypothèses ont circulé sur le sort de l'appareil et de ses passagers, mais la plus communément admise est qu'ils ont été pris dans un grain ou dans le brouillard et précipités dans l'océan. Toutefois, plusieurs enquêtes effectuées à partir des années 1980 laissent supposer que l'Oiseau blanc aurait atteint Terre-Neuve et se serait écrasé sur cette île ou la côte du Maine, aux États-Unis.

L'Oiseau blanc a laissé un important héritage et est évoqué dans quelques films, chansons et musées. De nombreuses rues, en France, portent les noms de Nungesser ou Coli. Une statue ainsi qu'un mémorial ont été érigés à l'aéroport Paris-Le Bourget, leur point de départ, et à Étretat, où ils ont été aperçus pour la dernière fois depuis la France.

Contexte

À l'issue de la Première Guerre mondiale, les aviateurs tentent de démontrer l'utilité pacifique de l'aviation en établissant de nouveaux records de distance, d'altitude ou de vitesse. En mai 1919, le pilote américain Albert Cushing Read rallie Long Island, aux États-Unis, à Plymouth, en Grande-Bretagne, en vingt-trois jours et cinq escales. L'homme d'affaires américain d'origine française Raymond Orteig décide alors d'offrir un prix de 25 000 dollars au premier aviateur qui effectuera un vol transatlantique sans escale entre Paris et New York dans les cinq années qui suivent. Dès le mois suivant, les aviateurs britanniques Alcock et Brown, partis de Terre-Neuve, sont les premiers à traverser l'Atlantique sans escale en se posant à Clifden, en Irlande. Personne n'ayant relevé son défi, Orteig renouvelle son offre en 1924. En 1925, le Français François Coli est le premier aviateur à s'inscrire mais d'autres aviateurs, comme René Fonck, tentent leur chance grâce aux progrès techniques effectués au cours des années 1920.

Portrait en relief représentant les aviateurs français Charles Nungesser (à gauche) et François Coli (à droite), musée Nungesser-et-Coli, Étretat (Seine-Maritime), France.

François Coli, ancien capitaine au long cours et vétéran de la Première Guerre mondiale décoré de la Légion d'honneur, a effectué des vols historiques à travers et autour de la mer Méditerranée. Il a notamment battu le record de distance en ligne droite en 1919 entre Paris et Kénitra, au Maroc, et travaille sur un vol transatlantique depuis 1923. À l'origine, il est censé voler avec son camarade de guerre Paul Tarascon, un as ayant remporté 12 victoires, mais un accident à la fin de l'année 1926 détruit leur Potez 25 et laisse Tarascon gravement brûlé. François Coli est alors contacté par Charles Nungesser, l'un des aviateurs français les plus expérimentés, as aux 43 victoires. Nungesser étudie la possibilité de réussir le vol Paris-New York depuis 1925 et a besoin d'un navigateur expérimenté. Les deux hommes obtiennent le soutien du constructeur aéronautique Pierre Levasseur et du motoriste Lorraine-Dietrich.

Bien que les vents dominants sur le parcours soufflent d'ouest en est et favorisent une traversée de New York vers Paris, Charles Nungesser et François Coli organisent leur traversée au départ de Paris, pour des raisons symboliques. Nungesser et Coli ne sont pas inscrits au prix Orteig, et ce malgré la première inscription de Coli en 1925. L'objectif officiel des aviateurs est, en traversant l'Atlantique, d'établir un nouveau record de distance en vol. En raison de la personnalité des deux hommes et de la force de l'enjeu, la préparation du raid est très fortement médiatisée des deux côtés de l'Atlantique. En France, l'avancée des préparatifs est suivie au jour le jour par un public passionné grâce aux nombreux articles publiés par les journaux.

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