L’Île Noire | |||||
7e album de la série Les Aventures de Tintin | |||||
Auteur | Hergé | ||||
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Couleurs | Studios Hergé | ||||
Genre(s) | Aventure policière | ||||
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Thèmes | Faux-monnayage Mystère | ||||
Personnages principaux | Tintin Milou Docteur Müller Dupond et Dupont | ||||
Lieu de l’action |
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Époque de l’action | Années 1930 | ||||
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Pays |
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Langue originale | Français | ||||
Éditeur | Casterman | ||||
Première publication | 1938 | ||||
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Prépublication | Le Petit Vingtième (de 1937 à 1938) | ||||
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L’Île Noire est le septième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin et Milou, créé par le dessinateur belge Hergé. Il a été initialement publié en feuilleton dans Le Petit Vingtième, supplément de l’hebdomadaire Le Vingtième Siècle, du 15 avril 1937 au 16 juin 1938, puis en album la même année par Casterman. Une première version en couleurs est parue en 1943, puis une seconde — la version actuelle — en 1965.
La première version de L'Île Noire date de 1938, et c'est en 1943 qu'eut lieu l'édition en couleurs. En 1965, Hergé redessina entièrement l'album à la demande des éditeurs anglais qui jugeaient la représentation de la Grande-Bretagne non conforme à la réalité. On peut remarquer un certain déséquilibre entre le dessin moderne et Tintin qui est toujours celui des années trente... De fait, L'Île Noire est le seul album de la série qui ait connu trois versions différentes.
En se promenant dans la campagne avec son chien Milou, Tintin est blessé par de mystérieux aviateurs tombés en panne. Ses amis les détectives Dupond et Dupont lui rendent visite à l’hôpital et se renseignent sur l’avion suspect, qui s’est finalement écrasé à Eastdown, dans le Sussex en Angleterre. Après leur départ, Tintin décide de retrouver lui-même la piste de ses agresseurs.
Deux complices des aviateurs se retrouvent dans le train que prend Tintin, et le font arrêter en faisant croire qu’il a agressé et volé le portefeuille de l’un d’eux, un dénommé Wronzoff. Ils glissent dans les poches de Tintin une matraque et le portefeuille en question. Les Dupondt, qui se trouvent eux aussi dans le train, n’ont d’autre choix que d’arrêter leur ami. Tintin réussit toutefois à s’échapper grâce à Milou, qui subtilise les clefs des menottes aux Dupondt endormis. Après sa fuite, il se retrouve nez-à-nez avec les policiers qui tentent une nouvelle fois, sans succès, de le rattraper.
Tintin réussit à prendre le ferry pour l’Angleterre, mais les deux malfaiteurs qui ont monté le coup du train sont également à bord. Arrivés au port, ils suivent Tintin, l’enlèvent, le conduisent au bord d’une falaise, surplombant la mer, et l’obligent à sauter. Milou réussit à sauver son maître en attirant sur les bandits une chèvre enragée. Tintin est sauf, mais les deux malfrats s’échappent.
En se rendant à Eastdown à pied, Tintin découvre l’épave de l’avion qu’il recherche, gardée par un policier. De là, Milou flaire une piste et retrouve les blousons des aviateurs et dans une poche un papier déchiré en dix morceaux que l'ingénieux Tintin reconstitue :
Curieux, le reporter continue son chemin, et aboutit devant la propriété d’un certain docteur J. W. Müller, dont le nom est mentionné dans le message codé. Tintin décide d’y pénétrer, mais se retrouve aux prises avec un chien de garde et un piège à loup, pour être finalement capturé par le docteur et son chauffeur, Ivan. Mais Tintin s'échappe, poursuit le redoutable Müller jusqu’en Écosse et retrouve sa trace sur l’Île Noire, au large du village de Kiltoch, réputée comme repaire d’une bête monstrueuse. Tintin s’y rend malgré les avertissements des villageois et y découvre le quartier général d’une organisation criminelle qu'il fait arrêter ; il révèle aussi la vraie nature de la « bête » : un brave gorille nommé Ranko que Tintin confie par la suite à un zoo.