Koï - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Comportement des koïs

Les carpes koï ne peuvent être maintenues qu'en extérieur, dans des bassins aménagés ou des étangs. Elles sont incapables de survivre en aquarium, puisqu'il faut un mètre cube d'eau pour une carpe koï adulte.

Les carpes koï sont essentiellement végétariennes, ce qui explique leur caractère pacifique et grégaire. La cohabitation avec d'autres espèces de poissons ne pose donc aucun problème. Elles restent souvent regroupée en bancs et effectuent ensemble des aller-retour entre leurs lieux de repos et d'alimentation[réf. souhaitée].

Les koïs affectionnent les fonds sablonneux ou vaseux dans lesquels elles cherchent de la nourriture à l'aide de leurs deux paires de barbillons. Dans un bassin aménagé, il est cependant préférable de supplémenter leur nourriture avec des granulés flottants, des flocons, etc. La carpe est tellement docile et routinière qu'elle finira souvent par manger dans la main de son propriétaire et venir réclamer sa nourriture à heure fixe[réf. souhaitée].

Plus la température de l'eau est élevée, plus les carpes seront voraces. Mais lorsque la température descend sous la barre des 6 °C, les carpes cessent pratiquement de s'alimenter et entrent dans une phase de semi-hibernation qui peut durer durant tout l'hiver. Elles se cachent alors au fond du bassin, presque enfoncées dans la vase, afin de se protéger du froid.

La carpe koï dans la culture

Les carpes koï ont une place importante dans la culture japonaise, où elles sont un symbole d'amour et de virilité[réf. souhaitée]. Leur succès s'est étendu partout où ces poissons ont été exportés, elles apportent beaucoup de charme et de dynamisme à un bassin de jardin.

Plus précisément, elles représentent la force et la persévérance, du fait qu'elles remontent à contre-courant les rivières et cascades du Japon et d'Asie. Selon la légende chinoise, les carpes du fleuve Jaune, après avoir remonté le fleuve, s'envoleraient vers le ciel en se transformant en dragons. Cette légende serait à l'origine au Japon des koi-nobori (鯉幟? lit. « bannière carpe »), des manches à air en forme de carpes koï utilisées lors de la journée des enfants le 5 mai, ayant jadis pour objet d'encourager les garçons à être forts et valeureux.

On raconte que le philosophe Confucius reçut une carpe koï de la part du roi et aurait nommé son fils d'après ce poisson, car il était le seul à pouvoir remonter les chutes du fleuve Jaune.

Marché et collectionneurs

Les carpes koï peuvent être très onéreuses, suivant leur classe : A, B et C ; la classe A étant la plus chère. En effet, on compte des individus dont le prix peut aller jusqu'à 200 000 dollars (180 000 euros) pour les plus rares.

Les carpes koï de classe A proviennent uniquement d'élevages japonais et sont pour cela considérées comme étant les meilleures. Les carpes koï nées de parents japonais, mais qui n'ont pas été élevées au Japon forment la classe B. En revanche, les carpes de grade C n'ont pas de liens de parenté avec les koïs et ne devraient pas être considérées comme telles.

La plus prisée des carpes koï est le tancho. Cette carpe est blanche avec une tache rouge unique sur la tête. Son nom provient de la grue du Japon, qui arbore également ce motif. Elle est particulièrement appréciée chez les Japonais puisque son motif rappelle le drapeau du pays.

Page générée en 0.039 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise