L'Italie est le premier producteur mondial en 2004. La France (4e mondial et second européen) produisait un peu plus de 76 000 tonnes en 2004, son premier client est l'Espagne. La moitié des kiwis produits dans le Monde en 2005 l’ont été en Méditerranée, soit 589 000 tonnes. C’est l’Italie, avec 35% de la production mondiale, qui domine le marché. La France avec 7% et la Grèce suivent derrière les deux autres pays leaders que sont la Nouvelle-Zélande et le Chili.
Production en tonnes. Chiffres 2004 | |||||
Italie | 365 000 | 34,5 % | |||
Nouvelle-Zélande | 320 000 | 30,2 % | |||
Chili | 130 000 | 12,3 % | |||
France | 76 336 | 7,2 % | |||
Grèce | 40 000 | 3,8 % | |||
Japon | 38 000 | 3,6 % | |||
États-Unis d'Amérique | 24 000 | 2,3 % | |||
Autres pays | 65 825 | 6,2 % | |||
Total | 1 059 161 | 100 % |
Le fruit conditionné est transporté dans des conteneurs branchés avec des mini-installations frigorifiques.
Le cultivar le plus souvent commercialisé est un cultivar de Actinidia chinensis nommé Hayward. Il est apparu dans les années 1960 et a été amélioré dans les années 1980. C'est un fruit assez clair, brun vert aplati aux extrémités.
Il existe d'autres espèces, espèces hybrides et cultivars moins commerciaux (plus petits calibres, moindre tonnage/ha, moindre conservation et moindre résistance au transport) mais de grande qualité gustative :
Les Actinidia sont généralement dioïques : les fleurs des plants mâles ne produisent que du pollen et celles des plants femelles produisent les fruits. La pollinisation des kiwis est difficile car leurs fleurs ne sont pas très attirantes pour les abeilles. Certains producteurs pollinisent artificiellement avec du pollen récolté et d'autres placent des ruches dans les champs pour optimiser les chances de pollinisation.
Depuis les années 1990, on trouve des plants hermaphrodites qui permettent théoriquement de ne cultiver que des pieds « productifs ».
Dès la chute des feuilles, il est important de tailler cette liane. Éliminer les rameaux ayant produit du fruit. Couper au niveau du « rameau de l'année » qui n'a aucune ramification latérale. Les fruits vont pousser sur les premiers nœuds. On peut donc ne laisser que 20 ou 30 cm de bois mais on peut aussi garder plus de longueur pour palisser en pergola ou verticalement. Il n'y a pas de « charpentière ». Il faut éviter le foisonnement et remplacer les rameaux anciens par des plus récents (un peu comme les rosiers grimpants). Trop de bois diminue la taille des fruits.
Taille « en vert » : dès le mois de juillet, éliminer les vrilles et les rameaux très fins. Pour augmenter le diamètre des fruits, éliminer le rameau au-delà du fruit et supprimer les petits fruits d'une grappe trop chargée.
Le marcottage est très facile. Le bouturage est plus complexe. Les bois de taille se conservent au réfrigérateur dans du polyéthylène. Vers le 15 mars planter sous cloche à l'ombre ou demi-ombre. Après apparition des feuilles, soulever de 2 cm la cloche pour éviter le dessèchement car les racines tardent à apparaître.
Elle est déconseillée en zone très froide (< - 8 °C) où il ne faut cultiver que des plants « directs » car si les plants greffés gèlent ils repartiront en « sauvage ». En zone plus favorable on peut greffer des pieds obtenus par semis (sauvages) de graines ou des mâles en excès ou encore une partie du plant mâle. On peut procéder dès la mi-février en fente ou encore à l'anglaise.
Sur les grosses sections il faut greffer par « incrustation ». Retirer un cinquième environ du diamètre du rameau sur environ 5 cm. Tailler le greffon pour qu'il s'adapte (système tenon/mortaise) et mastiquer.
Un peu de cendre et de compost bien décomposé à la fin de l'hiver. Attention aux nitrates et à la tonte de gazon trop riche. Plante très sensible à l'azote. Les symptômes sont le jaunissement des feuilles et le brunissement des bordures des feuilles.
À la plantation positionner au centre d'une cuvette qu'on remplira une fois par semaine à la belle saison. Mettre de la paille ou encore du gravier pour établir une isolation thermique des racines superficielles très susceptibles. Quand le plant est adulte, il protège des racines par l'ombrage de son feuillage abondant. Lorsqu'il est jeune, il faut à tout prix ombrer le sol et en tous cas éviter les expositions trop sévères. Pour ces raisons, il faut déconseiller sa culture en zone venteuse ou bien créer des coupe-vent au moyen de haies ou encore de filets.
Certains pesticides sont autorisés en France pour lutter contre les parasites du kiwi.