Kiribati - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Subdivisions

La constitution du 12 juillet 1979 (tableau 2, §132) ne subdivise pas la république en archipels ou districts mais donne la liste exhaustive des îles qui la composent, avec leur orthographe officielle (et les variantes autorisées : cf. article de fond Géographie des Kiribati). Les îles de la Ligne et Phœnix sont toutefois regroupées administrativement sous la juridiction d'un seul ministère déconcentré (Line and Phoenix Group Development Ministry), basé à London (Christmas).

Politique

Les Kiribati sont une république parlementaire. Le parlement des Kiribati, appelé Maneaba ni Maungatabu (« la maison commune de la montagne sacrée »), est élu tous les quatre ans et se compose de 46 représentants dont 44 élus (dernières élections en août 2007).

Le président s'appelle te beretitenti (« le président » en gilbertin) et est à la fois le chef de l'État et du gouvernement. Il est élu au suffrage universel direct, parmi les trois ou quatre candidats proposés par le parlement en son sein. Il choisit son vice-président et appointe son cabinet, sans dépasser dix ministres. En 2007, le président était Anote Tong (depuis juillet 2003) et la vice-présidente Teima Onorio.

Chacune des 21 îles habitées possède son propre conseil local qui prend soin des affaires quotidiennes. L'atoll de Tarawa, où se trouve la capitale Tarawa-Sud, et l'essentiel du gouvernement, possède trois conseils distincts : Betio, Tarawa-Sud et Tarawa-Nord.

Économie

Kiribati a peu de ressources naturelles à l'exception des ressources halieutiques. Les gisements de phosphates commercialement exploitables ont été épuisés à l'heure de l'indépendance. Le coprah et la pêche représentent actuellement la majeure partie de la production et des exportations (y compris sous la forme de poissons d'aquarium). Elles s'élèvent à un peu plus de 6 millions de dollars américains — à comparer aux importations, 44 millions en 1999.

Le PIB des Kiribati atteignait 80,2 millions USD en 2006. L'économie a fortement fluctué ces dernières années et n'a pas progressé au rythme de la forte croissance démographique. Le développement économique est fortement limité par le manque de ressources naturelles, d'ouvriers qualifiés (à l'exception toutefois de marins, bien formés par le Marine Training Centre de Betio et très demandés en Allemagne et depuis 2001, aux États-Unis), la faiblesse de l'infrastructure et l'éloignement des marchés internationaux.

Les lignes aériennes internationales sont devenues problématiques, surtout depuis qu'Air Kiribati a définitivement renoncé (en mars 2004) au seul avion qui lui permettait de relier les Fidji et les Tuvalu (un ATR 72) ainsi qu'au seul charter (un Boeing 737), assuré par Aloha Airlines, qui reliait quant à elle chaque semaine Honolulu à Christmas. Du coup, la seule compagnie qui relie actuellement Tarawa au reste du monde reste Air Marshall Islands, à partir de Majuro (Marshall) — et, à l'occasion, Air Nauru, quand son seul avion à réaction n'est pas sous séquestre. Air Kiribati, compagnie gouvernementale, assure, tant bien que mal, les liaisons internes entre les îles Gilbert (sauf Banaba), mais est incapable de relier directement les Phœnix ou les îles de la Ligne. Les principaux aéroports sont ceux de Bonriki (Tarawa-Sud) et de l'île Christmas dont le détail technique est le suivant (code AITA ; code OACI ; longueur de piste ; largeur de piste ; altitude ; latitude (Dec) ; longitude (Dec) ) :

  • Bonriki International (TRW - NGTA - 2011 m - 43 m - 2 m - 1.380 - 173.150)
  • Christmas Island (CXI - PLCH - 2103 m - 29 m - 1 m - 1.990 - -157.350)

Le tourisme fournit plus d'un cinquième du PIB, mais il reste assez limité, en raison surtout du transport aérien difficile (deux principaux hôtels à Tarawa-Sud dont l'un des deux est un hôtel gouvernemental, un autre hôtel gouvernemental à Christmas).

L'aide financière étrangère, provenant en grande partie du Royaume-Uni, de l'Australie et du Japon, apporte un complément important à l'économie, (entre un quart et la moitié du PIB ces dernières années, 15,5 millions de dollars américains en 1995). Mais ce sont surtout les droits de pêche payés par l'Union européenne, la Corée du Sud ou désormais par Taïwan qui représentent l'essentiel des revenus.

La plupart des Gilbertins ont des activités de subsistance (pêche, culture de légumes et fruits) qui améliorent leur quotidien.

Les télécommunications sont chères et le service est nettement insuffisant. Il n'y a pas de service d'accès par large bande et la compagnie nationale, TSKL qui a le monopole propose Internet à un des tarifs les plus chers au monde.

Voir aussi : Kiribati et l'affaire “Ocean Jasper”.

Depuis début 2007, les Kiribati se sont lancées dans la commercialisation de pavillons de complaisance, en immatriculant à Tarawa des bateaux de tous horizons, espérant ainsi diversifier leurs ressources économiques.

Page générée en 0.048 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales | Partenaire: HD-Numérique
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise