Khat | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Ordre | Celastrales | ||||||||
Famille | Celastraceae | ||||||||
Genre | Catha | ||||||||
Nom binominal | |||||||||
Catha edulis (Vahl) Forssk. ex Endl. | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Celastrales | ||||||||
Famille | Celastraceae | ||||||||
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Le khat, ou qat, est une espèce d'arbuste ou d'arbrisseau (une sorte de fusain) de la famille des Célastracées, originaire d'Afrique orientale, mais dont la culture s'est également étendue à la péninsule arabique (surtout Yémen), connue surtout pour son usage par les populations de ces régions qui en mâchent longuement les feuilles pour leur effet stimulant et euphorisant comparable à celui de l'amphétamine.
Khat désigne aussi la substance psychotrope contenue dans les feuilles de cette plante.
Son nom scientifique est Catha edulis (Vahl) Forssk. ex Endl. (synonyme : Celastrus edulis Vahl).
Ses noms vernaculaires: la plante, ses tiges et feuilles consommées ou bien l'arbre, a pour nom au Yémen al-qât (القات), prononcé al-gât dans certaines régions (la partie nord du Yémen en particulier). On trouve ailleurs catha, khat, qat, quat, kat, gat, tchatt, tschat, kus-es-salahin, tohai, ou miraa.
Étymologiquement, le terme « khat » vient d'un mot arabe signifiant « arbuste ».
C'est un arbuste inerme qui peut mesurer de cinq à huit mètres de haut. L'écorce grise est rugueuse et souvent craquelée.
Les feuilles, persistantes et coriaces, sont opposées à un limbe grossièrement denté de forme elliptique lancéolée, en général de 10 cm de long sur 5 de large, de couleur vert brillant à la face supérieure, plus pâle à la face inférieure. Le pétiole très court est rosâtre.
Les fleurs, minuscules, groupées en grappes, ont une corolle formée de cinq pétales blancs.
Le fruit est une capsule à trois lobes, brun rougeâtre à maturité, de 10 mm de long environ qui contient des graines ailées.
Les principes actifs du khat sont des alcaloïdes : la cathinone et la cathine ultérieurement identifiée comme la D-norpseudoéphédrine. Les deux molécules sont présentes sous la forme lévogyre.
La methcathinone est une version synthétique du khat.
La cathinone est relativement instable dans les feuilles séchées et a tendance à se transformer en cathine moins active. Ce qui explique l'intérêt pour les usagers de disposer de feuilles fraîches dont l'action pharmacologique est de fait, différente.
L'aire de répartition naturelle de cette espèce s'étend autour de la corne et le sud-est de l'Afrique et le sud de la péninsule Arabique :
La plante est largement cultivée dans ces régions. On la cultive également à Madagascar. Son usage n'a pas connu l'extension d'autres drogues car seules les feuilles fraîches contiennent le principe actif, les consommateurs doivent donc être situés près des lieux de production.