Karl Müller (philologue) - Définition

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Principales activités scientifiques

Considéré comme un des représentants de la « philologie allemande en France » au XIXe siècle (Petitmengin précise des « marginaux »), Müller est toujours connu pour son édition de petits géographes grecs anciens (et la qualité générale de ses choix dans les apparats critiques), les Geographi Graeci minores (en abrégé GGM). Les volumes ont été publiés entre 1855 et 1861 dans la collection Scriptorum graecorum bibliotheca dirigée par Johann Friedrich Dübner chez l'éditeur-imprimeur Ambroise Firmin-Didot.

Dans la même collection, il coordonne et rédige l'essentiel de la série des Fragmenta historicorum graecorum (Fragments d'historiens grecs), entre 1841 et 1870. Ces volumes ont servi de modèle à la collection initiée plus tard par Felix Jacoby, les Fragmente der griechischen Historiker.

Il réalise un premier volume de cartes (tabulae, les planches) d'après ces sources antiques en 1855, mais sans suite dans les GGM. Son travail de synthèse cartographique du savoir philologique et archéologique se poursuit par une contribution (de près de 50 documents) à An atlas of ancient geography, publié entre 1872 et 1874 chez John Murray à Londres.

À la mort de Dübner, en 1867, Müller prend sa suite et fait fonction de directeur de collection pour Firmin-Didot. Cependant le regain nationaliste (le byzantiniste Emmanuel Miller traite Didot d'« antifrançais » vers 1867) et peut-être l'épuisement du projet éditorial (Ambroise Firmin-Didot meurt en 1876) font que peu de volumes seront publiés après la guerre de 1870. À partir de 1869, Müller semble résider principalement à Hanovre ou à Göttingen.

Son édition en partie posthume de la Geographia de Ptolémée paraîtra entre 1883 et 1901. Bien que ne comprenant que les livres 1 à 5, elle aussi a été pendant longtemps été l'édition de référence. Ces volumes contiennent aussi le stemma de 22 manuscrits – mais pas des plus anciens d'entre eux, considérés depuis comme archétypes, le ms. Vaticanus Urbinas Gr. 82, alors égaré, et le Seragliensis GI 57 d'Istanbul – et un corpus de 36 cartes.

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