Jardin botanique de Palerme - Définition

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Structure et collections

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Gymnasium, caldarium et tepidarium

Face à la grille d’entrée se trouve le bâtiment central de style néoclassique du gymnasium (1), qui était à l’origine le siège de la Schola Regia Botanice, de l’herbier, de la bibliothèque et de la résidence du directeur.

Deux constructions plus petites sont disposées symétriquement de part et d’autre du gymnasium. Elles sont encore appelées caldarium (2) et tepidarium (3) parce que à l’origine elles accueillaient des plantes respectivement de climats chaud et tempéré.

Le système linnéen

C'est le secteur le plus ancien du Jardin, réalisé suivant un schéma rectangulaire, subdivisé en quatre parallélogrammes, les quartini (4), chacun d’eux étant à son tour subdivisé en plates-bandes dans lesquelles les plantes étaient à l’origine disposées selon la classification linnéenne. L'implantation originale de ce secteur a subi des modifications dans le temps, du fait de la croissance de certains plants de grande taille au détriment des plantes voisines qui, dominées, ont progressivement disparu. Au centre du système linnéen, particulièrement suggestive, se trouve la « croisée » (crociera), petite placette au croisement de l’allée centrale avec l’allée des palmiers.

L’Aquarium et les autres bassins

Aquarium

Au fond de l'allée centrale, se trouve l’Aquarium (5), un grand bassin circulaire subdivisé en 24 compartiments, obtenus par le découpage radial en huit parties de trois secteurs concentriques, qui accueille de nombreuses espèces aquatiques.

À quelques mètres de l'Aquarium se trouve le petit lac (laghetto), un autre grand bassin dans lequel les plantes sont disposées de manière naturelle. D’autres bassins plus petits se trouvent dans les quartini du système linnéen.

Les serres

Entrée du Jardin d’hiver

Le Jardin s’est enrichi avec le temps d’un ensemble de serres qui couvrent actuellement environ 1300 m2.

La plus ancienne d’entre elles est la serre Marie-Caroline (6), don de la reine Marie-Caroline d'Autriche, connue aussi sous le nom de Jardin d’hiver. À l’origine elle fut construite en bois et chauffée par des poêles ; puis, dans la seconde moitié du XIXe siècle, elle fut reconstruite en fonte.

Autres serres :

  • la serre des succulentes, hébergeant des plantes de milieux chauds et arides (7)
  • la serre expérimentale, qui accueille actuellement des bananiers et papayers (8)
  • la serre de la Région, qui abrite des plantes de milieux chauds et humides (9)
  • la serre pour le sauvetage des succulentes, annexée au Département des sciences botaniques (10)
  • la serre des fougères (11)

Arrangements bioécologiques

Dans ce secteur, les plantes sont disposées selon des critères bioécologiques et géographiques. On y trouve le Jardin des succulentes (12), constitué de nombreuses espèces des milieux arides africains, le Palmetum (13), le Cycadetum (14) , et la collinette méditerranéenne (15) qui accueille des espèces représentatives de la flore spontanée méditerranéenne, y compris diverses espèces endémiques et quelques raretés.

Secteur expérimental

Dans le secteur expérimental (16), situé derrière le Jardin d’hiver, on cultive des plantes tropicales et subtropicales objet d'études terminées ou en cours, telles que le cotonnier, les agrumes, la canne à sucre, le sorgho. Le secteur des essences utiles (17), qui s'étend sur le versant sud-ouest du jardin, comprend des zones réservées aux plantes officinales, textiles, à résine et à caoutchouc, à huile, à essence et à écorce.

Secteur d’Engler

Connu aussi comme le secteur neuf (18), il comprend la partie méridionale du Jardin, dans laquelle les plantes sont disposées selon la classification d’Engler. Les espèces sont réparties en trois secteurs, dédiés respectivement aux gymnospermes, aux angiospermes dicotylédones et monocotylédones.

L'Herbier

L’Herbier méditerranéen moderne, abrité dans des bâtiments adjacents au Jardin (19), s’étend sur une superficie d’environ 6000 m².

La partie principale des collections est constituée par l’Herbier sicilien et par l’Herbier général du Département des sciences botaniques, estimés respectivement à environ 50 000 et 200 000 spécimens, un quart environ de ces derniers est de provenance méditerranéenne.

Le matériel non-sicilien est constitué par des collections provenant du Portugal, d’Espagne, de France, de Corse, de Sardaigne, de Grèce, de Crète, de Chypre, d’Algérie et d’Égypte.

Il comprend aussi environ 2000 algues, 1600 lichens, 4700 bryophytes et un millier de mycètes.

La banque du germoplasme

La banque du germoplasme, sortie en 1993, s’inscrit dans le cadre d’un projet de sauvegarde du patrimoine génétique de la flore de l'aire méditerranéenne.

Les fonctions spécifiques de la banque sont la conservation ex situ à long et à court terme des espèces endémiques, rares ou menacées. Les semences des plantes, une fois récoltées et cataloguées, sont soumises à des traitements adaptés et conservées dans des ampoules de verre, à disposition des institutions par échange. Les graines ainsi conservées sont soumises à des essais périodiques de germination et de vitalité.

La banque fait partie du réseau RIBES [1] (Réseau italien des banques de conservation ex-situ du germoplasme).

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