Inséparable masqué - Définition

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Introduction

Inséparable masqué
 Agapornis personatus
Classification (COI)
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Psittaciformes
Famille Psittacidae
Sous-famille Psittacinae
Genre Agapornis
Nom binominal
Agapornis personatus
Reichenow, 1887
Statut de conservation IUCN :

LC  : Préoccupation mineure
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.

Répartition géographique
Masked lovebird distribution2.gif
Synonymes
Agapornis personata

L'Inséparable masqué (Agapornis personatus) est un oiseau appartenant à la famille des psittacidae. Cette perruche africaine est proche de l'Inséparable à joues noires (Agapornis nigrigenis).

Description

Cette espèce mesure de 14,5 à 16 cm. Sa tête est de couleur noire (avec des reflets bruns). Les yeux, noirs également, sont entourés d'un large cercle orbital blanc. La gorge et le cou sont jaune citron. Le reste du plumage est vert, plus foncé sur les parties supérieures et plus clair sur les inférieures. Le bec est rouge corail.

Captivité

  • comportement social : à maintenir en groupe ou en couple
  • logement : volière intérieure ou extérieure, ou même dans une grande cage d'élevage, cage plus large que haute, grillage solide, pas de végétation
  • température : ce sont des oiseaux robustes mais un abri les protégeant du gel l'hiver (et du froid, bien évidemment !) est nécessaire
  • alimentation : mélange pour inséparables (tournesol, arachide, millet, avoine pelée), fruits, plantes herbacées
  • activités : vifs, actifs, aiment se baigner, ils chantent très fort !
  • nichoir : boîte en bois de 25x25x30 cm
  • nourriture oisillons : possibilité de les nourrir à la main en vue de les apprivoiser, nourriture spéciale vendue dans le commerce.
  • incubation : 18 à 24 jours
  • mutations : vert clair, vert foncé, vert olive, mauve, bleu dilué, cobalt, pastel, violet, half-sider, lutinos, albinos

Répartition

Originaire du Kenya et de la Tanzanie, cette espèce vit en couple ou en groupe pouvant atteindre une centaine d'individus.

Élevage des oisillons à la main

L'élevage à la main (EAM) n'a pas pour seul objectif l'apprivoisement des oiseaux. Cela peut être une nécessité dans les cas suivants : abandon des œufs, des poussins, mauvais parent ou mort d'un des deux. C'est une tâche qui n'est pas facile, l'éleveur tient la vie d'un oisillon entre ses mains et c'est assez coûteux. D'ailleurs, les oiseaux élevés ainsi sont nettement plus chers que les autres. L'imprégnation à l'homme dépend de la durée de nourrissage et du temps consacré à l'oiseau (manipulations).

Le matériel

De préférence en plastique avec comme litière du sopalin. Une lampe infrarouge ou un cordon chauffant pour le réchauffer. Attention aux brûlures. Un bac d'eau pour maintenir une bonne hygrométrie. Il existe bien sûr des couveuses et des éleveuses, faciles d'entretien, qui règlent automatiquement la température et l'humidité. Une petite cage avec mangeoire et abreuvoir.

  • L'alimentation

Choisir plutôt les pâtées industrielles. Elles sont équilibrées et digestes, eau de dilution (de préférence eau minérale faiblement minéralisée) et pour les premiers repas solution de ringer lactate ou glucosé. Une balance au gramme près pour vérifier qu'il profite (facultatif), un désinfectant pour nettoyer et aseptiser tout ce qui sert au nourrissage et bien sûr l'outil de nourrissage:

    • La seringue est la plus utilisée. Vendue en pharmacie mais réservée à un usage unique elle s'use vite. Elle présente l'avantage de bien garder la température de l'aliment. On trouve aussi de seringue spéciale pour EAM en animalerie.
    • La sonde, réservée aux expérimentés. On garnit directement le jabot (risque de perforation entraînant mort immédiate). On ajoute à la seringue un tuyau adapté à l'oiseau (en diamètre et longueur). Cette méthode est plus rapide. L'oiseau n'a pas besoin de déglutir et l'aliment ne refroidit pas non plus. La sonde est aussi utilisée pour des oiseaux adultes malades.
    • La cuillère, elle, n'est pas très pratique. L'aliment y refroidit vite et l'oiseau se salit beaucoup. Par contre elle ne risque pas de blesser l'oisillon.

Fréquence des repas

Durant les premiers jours de vie, la bouillie doit être très liquide et diluée avec la solution ringer lactate ou glucosé pour le réhydrater. Il faut s'assurer que l'aliment n'est pas trop chaud (35⁰C environ). Il est conseillé les deux premiers jours de nourrir toutes les deux heures y compris la nuit. La température du nid sera de 36 °C et le taux d'humidité 60%. À l'ouverture des yeux, 6 repas par jour avec au moins 6 heures sans manger.(la nuit) Quand l'oiseau est plumé, 4 repas par jour avec une température du nid de 25 °C.

Le sevrage ne commence que lorsque l'oiseau vole. L'objectif étant de l'inciter à manger seul, il faut réduire progressivement les repas. En gardant toujours le repas du soir, l'oiseau se couche avec le ventre plein. Il est déconseillé de le laisser seul pendant cette période. La présence de congénères de la même espèce est favorable, voire nécessaire, au juvénile qui par imitation copiera leur comportement de subsistance.

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