Informaticien | |
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Appellation(s) | informatique |
Secteur(s) d'activité | industrie - services |
Compétences requises | esprit logique et méthodique capacité d'abstraction |
Niveau de formation | apprentissage |
Perspectives professionnelles | ingénieur en informatique |
Professions voisines | médiamaticien - technicien en informatique |
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On nommait dans les années 1960-1980 informaticien ou informaticienne une personne exerçant un métier dans l'informatique. La variété et le peu de rapport des métiers en question a fait tomber le terme en désuétude en France au profit de noms plus spécifiques des tâches : agent d'exploitation, responsable système, responsable de sécurité, administrateur de sécurité, responsable réseau, analyste, programmeur, architecte, etc. Ces fonctions comprennent la recherche, la conception de systèmes, la production, la gestion et la maintenance. Elles peuvent concerner le domaine matériel et/ou le domaine logiciel. « Informaticien » était donc un terme générique désignant des métiers très éloignés les uns des autres, et propre à une époque on ne les distinguait pas toujours très bien.
Le terme reste surtout employé depuis 2000 pour un type de fonction bien déterminé : celui consistant à concevoir, à coordonner ou à mettre en œuvre le développement ou le déploiement d'une solution technique.
Le travail d'un informaticien logiciel (programmeur) est d'utiliser ses connaissances en langages informatiques (Assembleur, Cobol, RPG, etc.) afin de concevoir et de superviser le développement d'applications informatiques, ou de logiciels.
Ce travail se traduit concrètement par différentes activités, souvent liées à l'âge et l'expérience de l'informaticien logiciel :
Formations les plus courantes :
L'évolution du métier d'informaticien logiciel est soumise à certaines turbulences depuis la fin du XXe siècle. Les programmeurs se voient de plus en plus généralement attribuer le titre d'ingénieur dès le début de leur carrière, de manière à être socialement assimilés à des cadres, même si leurs fonctions ne comportent pas toujours de responsabilités de conception et impliquent rarement un rôle de direction de projet. Mais en même temps, les règles d'avancement, les grilles de rémunération en vigueur et les critères de reconnaissance sociale limitent considérablement les possibilités de carrière pour les programmeurs, provoquant un phénomène de "fuite des cerveaux" vers d'autres métiers. Les programmeurs de haut niveau sont donc extrêmement rares; on les trouve principalement dans les cellules de recherche et développement des constructeurs informatiques et éditeurs de logiciels (certains ont d'ailleurs une notoriété internationale). Il est à noter aussi que, dans les autres entreprises, la dévalorisation de la fonction se manifeste notamment par la quasi-disparition du mot programmeur dans les intitulés de fonction des informaticiens qui exercent ce métier (nommés de préférence ingénieurs d'étude, ingénieur de développement, etc).