Incilius periglenes - Définition

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Biologie

Morphologie

Les adultes mâles mesurent à peine 5 cm en longueur. De couleur jaune orangé phosphorescent, ils se distinguaient de la plupart des crapauds par leur peau brillante et luisante. Son découvreur, Jay Savage, était si surpris quand ils les a vus pour la première fois, qu'il n'en croyait pas ses yeux ; il est cité disant : « je dois avouer que ma réaction quand je les ai vus pour la première fois était un mélange d'incrédulité et de soupçon, comme si quelqu'un les avait trempés dans de la peinture émaillée ». La femelle de l'espèce était légèrement plus grande que le mâle, et son aspect était assez différent. Au lieu d'être brillante, les femelles étaient de couleur vert olive ou noires avec des taches écarlates entourées de jaune.

Reproduction

Nous savons peu de choses concernant le comportement des crapauds dorés. On pense qu'ils vivaient sous terre, puisqu'ils n'étaient pas visibles durant la majeure partie de l'année. En revanche, leur présence était plus évidente durant leur période d'accouplement, qui durait quelques semaines. Durant cette courte période en avril, après la saison sèche, quand la forêt devient plus humide, les mâles se réunissaient dans des mares en grand nombre dans l'attente de femelles. L'activité reproductrice durait environ une semaine. Les mâles se disputaient entre eux pour s'accoupler jusqu'à la fin de la saison de reproduction, à la suite de laquelle les crapauds retournaient à leurs tanières. Les œufs étaient laissés dans des mares temporaires, dans des sacs, avec une moyenne de 228 œufs. Les œufs se transformaient en têtards deux mois après la ponte.

En 1987, l'écologiste et herpétologue américaine Martha Crump a eu la chance de pouvoir observer les rituels d'appariement de ces crapauds. Dans son livre In Search of the Golden Frog (« À la recherche de la grenouille dorée » (sic)), elle le décrivit comme la vision la plus incroyable qu'elle n'ait jamais eu, et dit qu'ils étaient semblables à « des statues, des joyaux éblouissants sur le sol de la forêt ». En avril 1987, Crump nota dans son journal, qu'elle avait compté 133 crapauds qui s'étaient accouplés dans un « bassin de la taille d'une cuisine ». Cinq jour plus tard, Crump témoigna de l'assèchement des mares de la zone. Phénomène qu'elle expliqua par les effets d'El Niño, « laissant les œufs desséchés couverts de moisissures ». Les crapauds essayèrent de s'accoupler de nouveau en mai. Sur 43 500 œufs que Crump a trouvés, seuls 29 têtards survécurent à la sécheresse que connut le sol de la forêt.

Publication originale

  • Savage, 1967 "1966" : An extraordinary new toad from Costa Rica. Revista de Biología Tropical, vol. 14, p. 153–167.
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