L'implant contraceptif hormonal est un moyen réversible de contraception féminin.
Le taux d'efficacité de cet implant à l'étonogestrel est très élevé, de l'ordre de 99,9% (indice de Pearl = 0,06 [0,04–0,08]) d'après l'Organisation mondiale de la santé.
Les principaux échecs semblent être principalement dus à une mauvaise manipulation à la pose (l'implant n'a pas été retrouvé au moment du diagnostic de grossesse) et à la prise de médicaments inducteurs enzymatiques ou bien encore au fait que la patiente était déjà en début de grossesse avant la pose de l'implant. dcc
La durée maximale de son action est de trois ans (cependant, son efficacité est réduite à deux ans pour les patientes en surpoids). Un implant contraceptif hormonal est actif au bout de 24 h.
Pendant ces trois années, l'implant diffuse dans le sang une hormone (l'étonogestrel, dérivé du gestodène, un progestatif de synthèse) qui a un triple effet contraceptif :
Son utilisation prévient notamment les risques d'oubli, contrairement à la pilule qui demande une rigueur dans la prise.
Un suivi médical de trois mois est recommandé après la pose car des effets secondaires ou une intolérance peuvent être constatés.
Après les trois années d'utilisation, il sera nécessaire de retourner chez son médecin pour le faire remplacer. Il peut toutefois être retiré avant cette échéance, le cycle hormonal naturel reprendra son cours normal en quelques semaines.
C'est un bâtonnet fin d'environ 4 cm de long sur 2 mm de diamètre implanté sous anesthésie locale dans la partie interne du bras (dans le bras gauche si la patiente est droitière et vice versa).
L'implantation est considéré comme un acte chirurgical, qui doit donc être pratiqué par un médecin ou une sage-femme.
Méthode de contraception particulièrement intéressante en cas de:
Le retrait se fait par incision, une anesthésie locale est nécessaire (par exemple: lidocaïne (injectable, pommade ou « patch »). Difficultés les plus courantes au retrait:
Le retrait de l'implant nécessitant un acte chirurgical, il peut entraîner de rares complications (en particulier l'atteinte du nerf ulnaire).
Il peut entraîner, selon les patientes, certaines modifications du cycle :
Il peut aussi provoquer certains effets indésirables : prise de poids (les femmes ayant pris plus de 15 kg pendant une grossesse y étant plus exposées), acné, migraines, vomissements, gêne ou des douleurs aux seins…
Des études ont montré que ces effets secondaires (en particulier les métrorragies (saignements en dehors de la période des règles)) sont la cause principale de l'arrêt du traitement.