L'île de Man est évoquée par plusieurs auteurs de l'Antiquité sous des noms différents : Manu, Monapia (Pline, 23), Eumonia (Annales de Wahes, vers 125), Monaœda (Ptolémée, 139), Mevania (Paul Orose, 416), Eubonia (Nennius, 853), Manann ou Manand (Annales irlandaises, 1084-1496), Mön ou Maon (dans les sagas islandaises, vers 1240). La forme galloise est Manaw. Une croix du XIIe siècle se trouvant à Kirk Michael porte une inscription en runique dont l'un des termes se lit Mon (prononcé Maon). En langue mannoise, l'expression « île de Man » se traduit par Ellan Vannin ; ellan désigne une « île », Vannin est la forme lénifiée de Mannin (« Man » en français, « Man » ou « Mann » en anglais). Selon Hervé Abalain, le terme Mannin peut désigner tout simplement une île. Il propose ainsi de considérer l'exemple de Mainland dont la forme man- signifie « île ».
Le nom moderne Man semble dérivé, par le latin, du gaélique écossais Mana ou du vieil anglais Monig. Ce nom était donné autrefois tant à l'île de Man qu'à un district d'Écosse dont la racine subsiste encore dans les toponymes Slamannan et Clackmannan. Selon John Rhys, le nom pourrait provenir d'une racine indo-européenne Manavio, génitif singulier de Manavionos.
L’archipel dispose de sa propre monnaie, la livre mannoise. Le régime d’impôts mannois, favorable aux entreprises, a fait de l’île un refuge pour ceux qui veulent éviter de payer les taux fiscaux britanniques. Pour faire face aux abus et aux soupçons engendrés par cette situation, le gouvernement de l'île de Man a signé des accords d'échange de renseignements à des fins fiscales afin de gagner une notoriété internationale.
Selon Christian Chavagneux et Ronen Palan (2007), l'île de Man serait en pointe sur le développement d'un marché de l'assurance, celui du blanchiment d'argent de la drogue par le moyen de contrats d'assurance-vie.
L'approvisionnement en électricité est en partie assuré par un câble sous-marin qui relie Douglas à Blackpool en Angleterre.
Les bailliages de Jersey, Guernesey et de l’île de Man sont considérés par le Conseil de l'Europe (par le bureau des traités et ses services juridiques) comme des territoires dont le Royaume-Uni assure les relations internationales. Ces territoires n’ont pas la personnalité juridique internationale qui leur permettrait d’être partie à des traités du Conseil de l’Europe. En revanche, lorsque le Royaume-Uni est partie à un traité du Conseil de l’Europe, il peut, en accord avec les territoires concernés, déclarer que ledit traité s’applique (ou pas) à ces territoires. Les citoyens de Man sont des citoyens britanniques mais n'ont pas la citoyenneté européenne.
L’absence de personnalité juridique ne veut pas dire pour autant qu’ils sont assimilés au Royaume-Uni, dont l’État a été formé par l’union des anciens royaumes d’Angleterre et du duché du pays de Galles (Acte d'union de 1536), puis d’Écosse (acte d'union de 1707) et enfin d'Irlande (Acte d'union de 1800). Mais, historiquement, le duché de Normandie n’a jamais formellement cessé d’exister en tant qu’État (devenu indépendant du royaume de France) alors même qu'il ne subsistait plus ensuite que sur ses dernières terres insulaires. Il en est de même ici avec l’ancien royaume de Man, devenu duché de Man lorsqu’il est devenu vassal de la Couronne, mais qui n’était pas partie au traité formant l’Union des royaumes d’Angleterre et d’Écosse et du duché de Galles dans un seul État, ni plus tard lors de la conquête et du rattachement de l’Irlande (ou de son indépendance partielle).
Bien qu’auparavant regroupés sous l'appellation "îles britanniques" (British Isles, à ne pas confondre avec British Islands), les bailliages ont acquis une autonomie plus importante avec la création des États comme ici à Man, indépendant des États de Jersey et de ceux de Guernesey.
La question se pose donc aujourd’hui quant à la reconnaissance des bailliages de la Couronne en tant qu’État, même dépourvus de personnalité juridique au plan international (ce qui semble ne plus être le cas depuis la création des "États de Jersey", "des États de Guernesey" et de "ceux de Man" — noter le pluriel), et la modernisation en cours de l'ancienne législation médiévale fondée sur les titres honorifiques, et droit de sang des anciennes grandes familles mannoises, dont certaines n’ont plus aucun résident sur l’île depuis plusieurs générations et ne participent plus à l’administration territoriale de l’île).
L’archipel jouit d’un statut particulier : il ne fait partie ni du Royaume-Uni (formellement) ni de l’Union européenne mais dépend de la Couronne britannique. Son gouvernement autonome décrète les lois, prélève les taxes et gère le budget.