Hypsignathus monstrosus - Définition

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Introduction

Hypsignathus monstrosus
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Mammalia
Sous-classe Placentalia
Ordre Chiroptera
Sous-ordre Megachiroptera
Famille Pteropodidae
Sous-famille Pteropodinae
Genre
Hypsignathus
Allen, 1861
Nom binominal
Hypsignathus monstrosus
Allen, 1861
Statut de conservation IUCN :

LC  : Préoccupation mineure
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'IUCN.

Hypsignathus monstrosus, appelé parfois Hypsignathe ou Hypsignathe monstrueux est l'unique espèce du genre Hypsignathus. C'est une chauve-souris appartenant à la famille des Ptéropodidés que l'on rencontre dans les forêts tropicales en Afrique . Elle se nourrit de jus de fruit et se caractérise surtout par son museau énorme aux larges narines dont la forme rappelle celui d'un hippopotame. C'est pour cette raison que les anglophones nomment cette espèce Hammer-headed bat ou Hammer-headed fruit bat que l'on peut traduire par « chauve-souris des fruits à tête en marteau ».

Mode de vie

C'est un animal nocturne qui se cache à la cime des arbres ou dans des grottes durant le jour et se nourrit de jus de fruit une fois la nuit tombée.

Rôle écologique

L'hypsignathe joue un rôle important dans la pollinisation de la forêt.

Les recherches faites sur virus Ebola, qui occasionne une grave fièvre hémorragique virale, ont mis en évidence dans le sérum de ces animaux la présence d'anticorps dirigés contre la souche de ce virus responsable des épidémies humaines, spécifiques du sous-type zaïre. Les études réalisées en Afrique, dans des zones contaminées, n'ont montré la présence du virus que chez trois espèces de chauve-souris : Hypsignathus monstrosus, Epomops franqueti et Myonycteris torquata. Elles seraient des porteurs sains comme le laisse supposer les fragments d’ARN viral trouvés par ailleurs dans le foie et la rate de ces animaux.

Les chauves-souris contamineraient les grands singes par contact avec le sang et les liquides placentaires perdus par les femelles qui viennent de mettre bas et dont les défenses immunitaires sont affaiblies par la sècheresse. Ceci étant favorisé par les rassemblements autour des fruits d’un même arbre à l'époque de la saison sèche. Cette hypothèse de transmission en cours de vérification expliquerait chez les primates et les hommes le caractère épisodique des épidémies.

Une contamination directe de l'homme par le virus, via ces chauve-souris, serait aussi évitée en sensibilisant les populations sur les dangers liés aux captures des hypsignathus, fréquemment consommés dans les villages isolés en période de saison sèche.

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