Hum (son) - Définition

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Quelques explications possibles

Parmi les explications qui ont été proposées, on trouve notamment les suivantes :

Phénomènes de type acoustique

  • Sons de source industrielle distants dont les hautes fréquences ont été atténuées par la distance. À mesure que le son se déplace à travers l’air ou à travers le sol, les sons de haute fréquence s’affaiblissent plus rapidement que ceux de basse fréquence, ce qui fait en sorte que ces derniers voyagent donc sur une plus grande distance. Les sons de basse fréquence peuvent être amplifiés par les murs ou par la structure des édifices. De la machinerie industrielle, comme des compresseurs ou des ventilateurs, peut aussi produire des types de sons semblables. Bien qu’il s’agisse là de l’une des explications qui viennent le plus spontanément à l’esprit, les microphones ordinaires n’ont pas réussi à capter le bourdonnement et des études n’ont pas réussi à identifier clairement de telles sources comme étant à l’origine du phénomène. Des études faites au Royaume-Uni se sont penchées sur ce problème, et le rapport portant sur le bourdonnement de Kokomo a donné des exemples de sources acoustiques de bruit.
  • Infrasons pouvant provenir de différentes sources possibles, soit industrielles, soit naturelles, par exemple de nature géologique ou tectonique.

Phénomènes de type non acoustique

  • Un phénomène semblable au phénomène d’audition des micro-ondes, lequel est causé par des sources de micro-ondes pulsées. Dans certaines conditions, un effet de ces types d’ondes est interprété par le système auditif comme l’équivalent de sons. Un phénomène semblable pourrait se produire seul ou bien en combinaison avec d’autres facteurs. Le mécanisme thermo-élastique, qui explique le phénomène classique d’audition des micro-ondes, pourrait être en jeu, ou bien il pourrait s’agir ici d’un mécanisme différent. Différents types de sources électromagnétiques pourraient mettre en jeu différents mécanismes physiques ou physiologiques ou encore une combinaison de ceux-ci. Certaines composantes de l’environnement électromagnétique, ainsi que des exemples de leurs possibles effets combinés, ont été discutés dans l’annexe du rapport d’expertise effectuée par la ville de Kokomo en 2003.
  • Une variante des émissions électromagnétiques de fréquence audio de nature semblable à celle qui sont générées lors de l’entrée et de la désintégration d’un météore dans la haute atmosphère. Ce phénomène dégage une puissance de plusieurs mégawatts dans les fréquences audio, principalement par l’interaction de la trajectoire ionisée et du champ magnétique de la Terre. Voir par exemple cet article de la NASA pour une description de cet effet : Listening to Leonids (en anglais).
  • Certains types de systèmes de communication, tel le système de radio-transmissions de très basse fréquence utilisé dans les communications avec les sous-marins. Cette théorie supposerait que ces fréquences pourraient être détectées par des mécanismes semblables ou différents de ceux par lesquels les fréquences plus élevées sont détectées.
  • Des effets à grande échelle provenant des installations qui expérimentent sur l’ionosphère, du type de celles qui sont en opération en Alaska (États-Unis), en Russie et en Norvège.

Phénomènes internes

  • Générés soit par le corps, le système auditif ou le système nerveux, en l'absence de stimulus externe. En quelque sorte à la manière d’acouphènes, mais à basse fréquence et avec certaines différences. Toutefois, cette théorie n’expliquerait pas pourquoi une même personne n’entendrait le Hum qu’en certains endroits par exemple à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur. En effet, il n’existe pas de telle chose qu’un « acouphène d’intérieur ». Elle n'explique pas non plus la perception de vibrations au niveau du corps, ni pourquoi il y aurait eu une explosion du nombre de cas au cours des dernières décennies. Cependant, il est possible, et même probable, qu’il existe des différences individuelles entre les différentes personnes au sein d’une population quant à leur seuil de perception des stimuli acoustiques ou non acoustiques, ou qu’il existe d’autres sortes de variations physiologiques normales entre différentes personnes et qui pourraient contribuer au fait que certaines personnes dans la population perçoivent le bourdonnement alors que d’autres ne le perçoivent pas. Ces différences pourraient aussi contribuer à expliquer les différences de niveau d'intensité dans la perception.

Phénomènes multiples

  • Toute combinaison de deux ou plus des types d’explications ci-dessus.
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