Un lieu planté de houx s'appelle une houssaie ou une houssière, avec le suffixe latin -etum, jadis masculin et graphié -ey ou -ay qui sert à désigner un lieu planté d'arbres appartenant à la même espèce ou avec le suffixe -ière, suffixe de localisation à l'origine.
En France du nord (de langue d'oïl), ce nom est fréquent en toponymie pour désigner des communes et des lieux-dits avec diverses variantes, La Houssaye, La Houssoye, Houssay, Housseras, Housset, Houssière, Oussières…
En France du sud (de langue d'oc) et au sud du domaine d'oïl, on trouve des Griffeuille (un quartier de la ville d'Arles), Aigrefeuille, Arfeuil, Arpheuilles, Grandfuel (en Aveyron) avec des graphies et des phonétiques plus ou moins francisées.
Peu d'insectes attaquent le houx. Parmi les principaux ravageurs, on peut citer :
Le houx contient dans son feuillage ainsi que dans les fruits des alcaloïdes toxiques, notamment de l'illicine. La consommation des fruits risque d'entraîner des vomissements et des troubles digestifs, voire si la quantité est plus importante des troubles neurologiques. Il faut veiller à ce que les jeunes enfants ne soient tentés de manger ces fruits souvent présents dans les maisons pendant les fêtes de fin d'année.
Toutefois, cette plante fut employée autrefois en médecine populaire, tant par voie externe pour son pouvoir résolutif (sous forme de cataplasmes de feuilles fraiches broyées) ou par voie interne pour son pouvoir fébrifuge (sous forme de décoction de feuilles ou de macération dans du vin). Dans certaines régions d'Europe, comme l'Alsace, de l'alcool blanc est produit à partir de fruits fermentés et distillés.
Depuis la nuit des temps, le houx est le symbole de fêtes religieuses ou païennes.
Les branchages de houx avec leurs baies rouges sont largement utilisés en décoration au moment des fêtes de Noël. Le houx commun est parfois concurrencé dans cet usage par une espèce voisine, le houx verticillé (Ilex verticillata), originaire du nord-est de l'Amérique, aux baies rouges plus nombreuses et plus attrayantes.
Pour les chrétiens, le houx est en effet spécifiquement associé à la naissance de l'Enfant Jésus. Le roi Hérode cherchant à massacrer tous les nouveau-nés juifs pour éliminer celui que l'on annonçait comme le roi des juifs, Marie, Joseph et leur enfant s'enfuirent vers l'Égypte.
À l'approche d'une troupe de soldats, ils se cachèrent dans un buisson de houx, qui, dans un élan miraculeux, étendit ses branches pour dissimuler la Sainte Famille derrière son épais feuillage épineux.
Sauvés, Marie bénit le buisson de houx et souhaita qu'il restât toujours vert en souvenir de sa protection et comme symbole de l'immortalité.