Homo sapiens - Définition

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Reproduction

Une femme enceinte
Humain en bas-âge. On remarquera à la fois le sourire et la chevelure déjà abondante

Comme tous les mammifères placentaires, l'espèce humaine est vivipare. Les soins apportés aux jeunes sont importants.

La puberté se manifeste chez les jeunes vers l'âge de 12 à 15 ans[réf. souhaitée]. La ménarche intervient chez les jeunes filles vers l'âge de 11 ans (parfois dès l’âge de 8 ans). Pour les garçons, la capacité à procréer est en théorie continue de la puberté jusqu'à la fin de la vie. Chez la femme, cette capacité disparaît à la ménopause qui survient entre 40 et 50 ans (certaines femmes sont ménopausées dès l’âge de 35 ans). La ménopause n’existe chez aucune autre espèce de primate. Chez les autres femelles de primates, la fécondité diminue avec l'âge, mais cela ne se produit pas de la façon soudaine ni avec les symptômes secondaires caractéristiques que l'on observe chez la femme (bouffées de chaleurs, sécheresse vaginale et cutanée, etc.). La ménopause pourrait être un avantage sélectif acquis au cours de l'hominisation. Ce qu'on appelle andropause chez l'homme n'est pas l'équivalent de la ménopause chez la femme.

Le cycle ovarien dure environ 28 jours et est marqué par les menstruations. Contrairement à la plupart des femelles primates, la femme ne manifeste pas de chaleurs et la période de meilleure fécondité n'est donc pas directement décelable par les mâles. Cependant, il est avéré que le comportement des femmes, en particulier lors de la recherche d'un partenaire sexuel, est sensiblement différent pendant l'œstrus. L'homme quant à lui serait plus attiré par les femmes en période d'ovulation, en raison de modifications physiques de la femme.

Les hommes et les femmes, à l'instar des bonobos ou des chimpanzés, peuvent pratiquer le coït de façon ludique ou sociale, ou avoir des pratiques sexuelles à visée non reproductive, comme l'homosexualité ou la sexualité orale. Le coït est souvent la manifestation d'un très fort attachement affectif et émotionnel. Il est le plus souvent nocturne et fait l'objet de préliminaires.

Chez l'humain il n'existe pas à proprement parler de parade nuptiale et même si certaines occasions, différentes selon les cultures, peuvent s'avérer plus propice que d'autres à l'établissement de couples, les complexes intéractions sociales entre les humains font qu'ils leur est possible de former des unions à chaque moment de la vie.

Du fait de sa station debout, les parties génitales de la femme sont invisibles. Selon certains auteurs, la femme parviendrait néanmoins à exciter sexuellement l'homme en exhibant sa poitrine et ses lèvres, dont les formes, inhabituelles pour une femelle primate, auraient évolué pour évoquer respectivement celles de ses fesses et de sa vulve. Cette théorie reste toutefois controversée[réf. souhaitée].

Bien que le coït reste la principale méthode de fécondation, la femme a parfois recours à des techniques de procréation médicale assistée, telles que l'insémination artificielle et la fécondation in vitro, que ce soit dans le cadre de la lutte contre la stérilité, ou pour les femmes célibataires ou en couple homosexuel. Inversement, les êtres humains ont la particularité de pouvoir contrôler et réduire consciemment leur fécondité en empêchant la fécondation lors du coït, par diverses méthodes dites de contraception.

Pour l'espèce humaine, la gestation est appelée grossesse et dure neuf mois. Elle est le plus souvent monoembryonnaire, même si une grossesse sur quarante est gémellaire. La parturition est appelée accouchement. Celui-ci s'effectue le plus souvent dans la douleur du fait des contractions utérines, de la dilatation cervicale et de la distension périnéale. Chez la femme, l'accouchement ne se fait pas toujours par voie basse : le recours à la césarienne, pratiquée depuis l'antiquité, représente parfois plus de 30% des naissances dans certains pays développés. Par ailleurs, l'être humain est capable, à l'aide de dispositifs techniques divers, d'assurer la survie d'un enfant prématuré à partir d'un âge gestationnel d'environ vingt cinq semaines.

Bien que le placenta soit en théorie comestible, la placentophagie n'est pas avérée chez les humains.

À la naissance, le petit est complètement dépendant de sa mère. Cette dernière peut l'allaiter pendant plusieurs mois, parfois plus d'une année, et le garde à ses côtés au moins jusqu'à la puberté.

Même s'il existe des exceptions, Homo sapiens possède une très forte tendance monogame. Les couples forment le plus souvent la base de la structure familiale et sociale, s'établissent dès la puberté et durent en général jusqu'à la mort. Cette tendance s'explique par le très fort investissement que nécessitent la protection et l'éducation des enfants, rendant nécessaire d'un point de vue évolutif la cohésion du couple. Il s'agit là encore d'un caractère distinguant l'homme des autres hominidés. L'espèce humaine est une espèce à stratégie de reproduction de type K.

Cette tendance monogame est cependant contrariée par la discrétion de l'œstrus évoquée précédemment et par les différences mentionnées de comportements pendant cette période. Ces caractéristiques permettent en effet à la femme de diversifier l'apport en matériel génétique extérieur, tout en bénéficiant du soutien et de l'apport en ressources de l'homme avec lequel elle a établi un foyer.

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